Les prix du pétrole repartent nettement à la hausse

En Asie ce jeudi matin, le cours du baril livraison en novembre prenait 14 cents à 81,44 dollars. La veille à New York, les prix du pétrole ont clôturé en forte hausse à la faveur d'un nouvel accès de faiblesse du dollar, et à la veille de la publication du rapport hebdomadaire sur les réserves pétrolières américaines.

Les cours du pétrole ont retrouvé le chemin de la hausse, franchissant à nouveau la barre des 80 dollars. Ils étaient en hausse jeudi dans les échanges électroniques cotés en Asie, avant la publication des réserves américaines prévue dans la journée. Dans les échanges du matin, le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre prenait 14 cents à 81,44 dollars le baril.

La veille, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre a gagné 1,04 dollar à 81,30 dollars à la clôture. Sur l'Intercontinental Exchange de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a progressé de 1,11 dollar à 78,60 dollars par rapport à mardi.

Les prix de l'or noir continuent à faire du yo-yo, un coup en forte baisse (lundi), tantôt en net rebond comme mardi et mercredi, déjouant les pronostics des analystes qui pariaient sur un reflux des cours sous la barre des 79 dollars à New York. Les prix de l'or noir se situent désormais à moins de 3 dollars de leurs records historiques (84,10 dollars à New York et 81,05 dollars à Londres, établis fin septembre).

"Le marché est crispé", a commenté Jason Feer, analyste chez Argus Media, cité par l'Agence Reuters. Le marché attend dans la journée la publication de l'état hebdomadaire des stocks américains. Les analystes prévoient une progression de 1,38 million de barils des stocks de brut, un déclin de 875.000 barils des réserves de distillats et une baisse de 425.000 barils des réserves d'essence. Depuis mardi, les cours sont soutenus par des craintes sur une insuffisance des stocks de fuel domestique à l'approche de l'hiver dans l'hémisphère nord. Les cours restent "soutenus par les craintes d'une insuffisance des stocks de fioul domestique et la perspective d'une hausse de la demande l'année prochaine", estime pour sa part Micheal Davies, analyste chez Sucden.

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