Les investissements étrangers en France en hausse de 40% en 2006

Le Premier ministre a réuni à Matignon un Conseil stratégique consacré à l'attractivité de la France. Les investissements étrangers auraient représentés 88 milliards de dollars en 2006 et permis la création de 35.000 emplois.

Dominique de Villepin est "au travail" et tient à le faire savoir. Sa journée du lundi a été essentiellement consacrée à l'attractivité du territoire et aux investissements étrangers. Il a d'abord tenu un séminaire gouvernemental sur la question avec les ministres concernés (Christine Lagarde, Thierry Breton, Gérard Larcher, François Goulard, etc.).

Ensuite, il a réuni le Conseil stratégique consacré à l'attractivité. Des représentants de l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) y participaient ainsi que, plus original, un certain nombre de patrons de grandes entreprises étrangères (Novartis, Samsung, STMicroeletronics, etc.).

Au menu, tous les points faibles et forts de la France qui encouragent ou bien nuisent aux investissements étrangers: recherche, énergie, ISF, cotisations sociales, etc. Une occasion aussi pour le Premier ministre de rappeler l'action de son gouvernement. Sur le plan de la fiscalité, notamment, avec l'instauration de mesures en faveur des "impatriés".

Selon le Premier ministre, les investissements directs étrangers en France sont en hausse de "près de 40%" pour atteindre 88 milliards de dollars, contre 63 milliards en 2005 et 24 milliards en 2004. Ces investissements ont permis la création de "plus de 35.000 emplois" en 2006, toujours selon Dominique de Villepin (30.000 en 2005). Des emplois qui seraient "de plus en plus concentrés dans les secteurs à forte valeur ajoutée et à haut contenu technologique".

Désormais, "un Français sur sept travaille pour une entreprise d'origine internationale, contre seulement un sur dix en Grande-Bretagne et un sur vingt aux Etats-Unis", a-t-il affirmé.

Le Premier ministre en a profité aussi pour préciser son plan pour simplifier les réglementations publiques, renforcer les liens entre l'université, la recherche et les entreprises, mobiliser le réseau diplomatique français et, enfin, favoriser la tenue des salons, foires et congrès.

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