Dexia souligne ne pas être trop exposé à la crise du "subprime"

La banque franco-belge, qui détient l'établissement financier américain FSA spécialiste du réhaussement de crédit, a exprimé lundi soir à nouveau sa confiance dans la couverture de son exposition aux prêts hypothécaires américains à risque aux Etats-Unis (subprime).

Très attendue sur le sujet, la banque franco-belge Dexia, qui détient l'établissement financier américain FSA spécialiste du réhaussement de crédit, a exprimé lundi soir à nouveau sa confiance dans la couverture de son exposition aux prêts hypothécaires américains à risque aux Etats-Unis (subprime).

Elle estime même être bien placée pour tirer profit d'un environnement favorable en matière de tarification du risque dans les activités de titrisation.

Cité dans le communiqué, Claude Piret, responsable des risques du groupe, déclare qu'après une analyse détaillée, "nous pouvons affirmer en toute confiance que les actifs hypothécaires à risques de Dexia jouissent d'une protection de haut niveau et ne présentent aucun risque de perte, même si le taux de défaut des débiteurs continue d'augmenter". "Nous notons, par ailleurs, qu'aucun de nos actifs n'a été concerné par les révisions à la baisse ou mises sous surveillance négatives émises récemment par S&P ou Moody's", ajoute-t-il.

Au 30 juin, les titrisations de prêts hypothécaires représentaient 6,1% du total des actifs assurés par FSA (4,5% pour les seules titrisations de prêts hypothécaires US), dont 1,1% seulement pour les actifs les plus risqués. Le groupe assure que FSA n'a "aucune exposition majeure" aux CDO (obligations synthétiques) multi-sectoriels, "y compris ceux exposés aux prêts hypothécaires à risque".

Dans un communiqué séparé, Dexia annonce toutefois que FSA a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net de 63 millions de dollars, en baisse de 43%. Le résultat opérationnel a progressé à 99,6 millions de dollars, contre 91,7 millions un an plus tôt, la baisse du résultat net tenant à un impact négatif (36,8 millions de dollars) de la variation de la juste valeur des instruments de couverture (dérivés) des taux et des portefeuilles assurés.

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