L'américain Merrill Lynch vient d'annoncer une offre amicale de 1,8 milliard de dollars sur son compatriote First Republic Bank. D'un montant de 55 dollars par titre, l'offre de Merrill Lynch représente une prime de plus de 43% par rapport au cours de clôture de la banque californienne.

Le titre de First Republic s'est donc envolé de 40% à 53 dollars à l'ouverture de Wall Street. La transaction devrait être finalisée au cours du troisième trimestre 2007, une fois obtenu l'aval des actionnaires de First Republic et des autorités de régulation.

"Si First Republic va opérer comme une entité autonome, notre activité dédiée aux particuliers va bénéficier de l'histoire, des capacités de crédit et de l'expérience de First Republic", a indiqué Merrill Lynch. L'opération renforcera surtout les positions de la banque américaine dans les services financiers aux particuliers, qui n'est pas sa spécialité. Encore que les clients de First Republic représentent une population bien particulière: celle des Américains les plus riches.

Il s'agit de la plus grosse offre lancée par Merrill Lynch depuis une dizaine d'année, qui semble s'inscrire dans un cadre plus général d'offensives sur le secteur. Citigroup a en effet annoncé de son côté ce matin l'acquisition d'une autre banque de particuliers, avec le britannique Egg.