Novartis alourdit considérablement son plan de restructuration. Il annonce ce jeudi le lancement d'un programme de restructuration en vue d'accroître sa productivité et qui passe notamment par 2.500 suppression d'emplois.
Le projet, baptisé "Forward", mettra en oeuvre des mesures ciblées en 2008 et 2009 et devrait permettre des économies annuelles avant impôt de 1,6 milliard de dollars en 2010, explique dans un communiqué le groupe pharmaceutique suisse.

Le coût de ce programme est estimé à 450 millions de dollars, qui seront inscrits lors du trimestre en cours, et Novartis prévoit pour sa division Pharma une nouvelle période de croissance dès le deuxième semestre 2008.
Près de 2.500 postes à plein temps seront supprimés dans le monde, ce qui correspond à 2,5% des effectifs totaux du groupe. Une grande partie de ces suppressions sera réalisée par le biais de départs volontaires.
En Suisse, ce sont près de 500 emplois qui seront supprimés. Un plan social est déjà à l'étude et les salariés concernés seront informés au plus tard d'ici à la fin mars 2008.

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis avait déjà annoncé 1.200 suppressions de postes en octobre, à la suite de la publication de ses résultats trimestriels en baisse (-12% à 1,574 milliard de dollars soit 1,1 milliard d'euros, nettement inférieurs aux prévisions des analystes). Son PDG Daniel Vasella voudrait notamment réduire les échelons hiérarchiques au sein de l'entreprise.

Novartis souffre comme tous les grands groupes pharmaceutiques de la montée en puissance des génériques ainsi que de problèmes d'homologation pour ses nouveaux médicaments au nom d'une sécurité médicale accrue.