L'UMP critique les intentions du PS en matière de fiscalité

La remise en cause des avantages fiscaux de l'assurance-vie prônée par Ségolène Royal est jugée par l'UMP "préjudiciable à la confiance dans l'épargne qu'ont les Français".

Lors d'une conférence de presse ce matin au siège de l'UMP, Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy, a vivement critiqué les intentions du PS en matière de fiscalité. Sujet sur lequel "le voile se lève aujourd'hui", estime Xavier Bertrand. Ce dernier a notamment relevé les propos de Ségolène Royal parus dans le Journal des Finances de samedi dernier.

La candidate y affirme que " en privilégiant des placements sans risque tels que l'assurance-vie, les Français optent pour des supports qui, in fine, ne sont pas consacrés à l'investissement productif ". " Le levier fiscal est déterminant dans ce choix "." Nous réformerons la fiscalité pour la mettre au service de l'emploi et du travail ", ajoute, de façon plus générale, Ségolène Royal.

Ces critiques "très claires" sur les avantages fiscaux de l'assurance-vie sont "préjudiciables à la confiance dans l'épargne qu'ont les Français", a déclaré Xavier Bertrand. L'UMP a également souligné les contradictions du PS en matière d'immigration, sachant que Ségolène Royal souhaite régulariser "tous les parents d'enfants scolarisés" et que Arnaud Montebourg, son porte-parole, estime qu'il faut régulariser "au cas par cas".

Interrogé sur l'absence de certains sujets dans le texte du projet de Nicolas Sarkozy, publié hier sur le latribune.fr (voir ci-contre), Xavier Bertrand a indiqué que ce n'était pas un "catalogue" et que l'absence de thèmes précédemment annoncés ne les remettait aucunement en question. "Tous les points restent au coeur du projet de Nicolas Sarkozy", a-t-il indiqué.

Mais la plupart des questions portaient surtout sur les tensions sociales, en particulier sur les violences mardi soir à la gare du Nord, au lendemain du départ de Nicolas Sarkozy de la Place Beauvau. "La gauche n'a encore rien compris", a sur ce point affirmé Rachida Dati, l'autre porte-parole de campagne du candidat UMP. La première réaction du PS a été de "s'élever contre ces interpellations" alors que la personne concernée était non seulement dépourvue "de titre de transport", mais également "en situation irrégulière" et connue "pour des cas de violences volontaires".

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