La gestion patrimoniale doit tenir compte du tempérament de l'entrepreneur

Lors de la transmission d'une entreprise, la psychologie du vendeur influe. C'est une dimension de l'opération qui n'est pas toujours prise en compte par les conseillers ...

La filiale de gestion privée de CCR Gestion, CCR Chevrillon Philipe, a présenté récemment son approche de la gestion du patrimoine d'un entrepreneur lors d'une cession d'entreprise. Dans le cas d'une réflexion sur la suite à donner à une cession d'entreprise, la gestion de patrimoine classique ne tient compte que de solutions financière sans tenir compte de la dimension humaine que cela représente.

CCR Chevrillon Philippe part du principe que la cession d'une entreprise présente un changement majeur pour l'entrepreneur, lié à la perte de son activité professionnelle, de son projet de vie, voire d'une recherche d'immortalité. Ainsi, pour proposer des solutions adéquates, la banque privée rappelle que la cession d'entreprise n'est pas seulement une question d'argent.

Par exemple, la relation de l'entrepreneur avec le pouvoir nécessite une approche spécifique, car la cession de la société peut représenter une perte de pouvoir et d'identité sociale pour lui. L'entrepreneur peut envisager de prendre un nouveau départ grâce à une nouvelle activité, ou bien modifier sa position au sein de sa famille, notamment grâce à un rôle moral accru par rapport à ses proches. Mais dans certains cas, ce pouvoir lié à la société qu'il a fondé est trop important pour l'entrepreneur pour qu'il s'en défasse totalement et il peut opter pour une transmission "mesurée", notamment grâce à des outils spécifiques. Par cette dimension psychologique, les gestionnaires de patrimoine peuvent adapter leur offre en fonction de la relation de l'entrepreneur avec le pouvoir.

D'autres exemples présentés par la banque privée prennent en compte la valorisation d'un projet de vie suite à la cession ou encore une valorisation personnelle et familiale, qui là encore peuvent mettre en avant toute une panoplies de montages possibles en fonction du tempérament de l'entrepreneur. Quelles seront les conséquences de ce changement de vie ? Comment l'entrepreneur souhaite faire dans l'avenir ? A chaque réponse correspond des outils spécifiques. Car, comme le conclut Clotilde Courtois Maraval, responsable de l'ingénierie patrimoniale chez CCR Chevrillon Philippe, "la relation que la banque doit entretenir avec chaque entrepreneur dépend de quatre types de tempéraments : dynastique, bâtisseur, spéculateur ou bien passionné..."

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