Bénéfice net annuel en recul de 12 % pour Citigroup

La banque américaine, dont l'action a ouvert en repli de 0,72 % fait les frais d'un effet de base défavorable sur le quatrième trimestre. Elle fait moins bien que ses concurrentes sur les métiers de banque d'investissement

L'action Citigroup a ouvert en repli de 0,72 % à 54 dollars ce vendredi à New York, après la publication de résultats médiocres au quatrième trimestre. Le géant de la banque et des services financiers (267 milliards de dollars de capitalisation boursière) enregistre un recul de 26 % de son bénéfice net, à 5,13 milliards de dollars, soit 1,03 dollar l'action.

Cette contre-performance s'explique notamment par un effet de base défavorable en raison de la cession de sa division gestion d'actifs à Legg Mason au quatrième trimestre 2005, pour 2,1 milliard de dollars. Une provision de 415 millions de dollars a aussi été enregistrée sur les trois derniers mois de l'année "pour accroître nos réserves et repositionner notre activité de banque de détail au Japon", a expliqué le groupe. Citigroup doit fermer la majorité de ses 320 succursales dans l'Archipel et supprimer des distributeurs de billets pour se conformer à la nouvelle législation bancaire du pays.

Sur l'ensemble de l'année 2006, le résultat net recule de 12 % pour atteindre 21,5 milliards de dollars. Les chiffres publiés sont malgré tout supérieurs aux attentes tant sur le trimestre que sur l'année. En hausse de 7 %, le chiffre d'affaires a établi un nouveau record en 2006 à 89,6 milliards de dollars.

L'activité de banque d'investissement, secteur très rentable qui a dopé les résultats de ses concurrentes Merrill Lynch et JP Morgan, affiche un bénéfice net en hausse de 3 % seulement, à 7,1 milliards de dollars. En revanche, les profits nets de la banque de détail aux Etats-Unis ont progressé de 17 % à 8,4 milliards de dollars, à la faveur d'une hausse de 41 % dans les cartes de crédit. "Nous voulons faire croître la banque de détail à l'international, la banque d'investissement et la gestion de portefeuilles plus rapidement"a souligne le groupe qui a, l'an passé, pris des participations dans la banque turque Akbank et dans la chinoise Guangdong qui étaient également convoitée par la Société Générale.

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