"Les données révélées par les boîtes noires ne montrent pas de faille mécanique dans l'avion; néanmoins, d'autres pistes qui seront étudiées le prouveront peut-être", a déclaré, le lieutenant colonel Fernando Camargo, chargé de la commission indépendante qui enquête sur les causes de la tragédie ayant fait 199 morts.

"Donc, l'hypothèse d'une faille mécanique de l'appareil n'est pas écartée par la commission d'enquête", a toutefois nuancé le militaire.

Le vice-président de sécurité des vols d'Airbus, Yannick Malinge, avait souligné jeudi dernier devant une commission du Parlement brésilien que l'examen des boîtes noires ne permettait pas d'établir une faille mécanique de l'avion.

L'acident s'est produit quand l'Airbus 320 de la TAM n'a pas réussi à freiner en fin d'atterrissage, est sorti de la piste et a percuté un bâtiment de fret de la TAM avant d'exploser près de l'aéroport de Congonhas, en plein coeur de la ville.

Selon les médias, la catastrophe pourrait résulter d'une série de facteurs allant d'une erreur de pilotage à des défauts de l'avion ou au mauvais état de la piste.