Les problèmes de "subprime" peuvent se propager, selon Greenspan

L'ancien président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan estime que les problèmes induits par l'augmentation des défauts sur le segment du crédit immobilier à faible garantie risquent de se propager à d'autres secteurs de l'économie.

Décidément, Alan Greenspan est un retraité actif. L'ancien président de la Réserve fédérale américaine refait parler de lui en pleine crise des "subprimes" aux Etats-Unis, ces emprunts à hauts risques qui ont enregistré des taux de défaut de paiements historiques, faisant craindre la diffusion d'un risque systémique au sein de la première économie mondiale et ayant provoqué de forts remous sur les places boursières du monde entier en début de semaine.

L'ancien président de la Réserve fédérale américaine, qui s'exprimait devant la Futures Industry Association à Boca Raton, a estimé que les problèmes induits par l'augmentation des défauts sur le segment du crédit immobilier à faible garantie risquaient de se propager à d'autres secteurs de l'économie, en concédant toutefois qu'il était "difficile de trouver des preuves" de cette possible propagation actuellement.

Quoi qu'il en soit, la baisse du marché immobilier tient davantage aux prix des logements qu'à la qualité des emprunts a estimé Greenspan pour qui le "subprime" n'est pas une question à traiter à la légère, a-t-il ajouté, avant de préciser qu'une hausse de 10% des prix des logements règlerait le problème.

Greenspan a précisé qu'en cas de poursuite de la baisse des prix du logement, la situation pourrait se répercuter sur l'ensemble de la machine économique étant donné que les dépenses des consommateurs représentent les deux-tiers de l'activité.

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