C'est dans un amphi de l'université de Paris XIII que la SNCF a lancé, le 13 février 2007, sa campagne de recrutement 2007 avec un rendez vous "égalité et compétences". Quelques 200 jeunes diplômés, sélectionnés par l'ANPE, l'Association pour favoriser l'insertion des jeunes diplômés (AFIJ) et d'autres institutions, vont découvrir les métiers de la société nationale. Certains d'entre eux seront recrutés.

Car la SNCF propose, en 2007, 800 postes de cadres. Une centaine seront destinés au service informatique. Le même nombre intègrera les départements finance et contrôle de gestion. Quelques 45 seront dirigés vers la fonction ressources humaines et 30 à 35 ans vers les achats. Voilà pour les fonctions tertiaires. D'autres embauches sont destinées aux métiers traditionnels du fer : 120 pour la maintenance du matériel roulant, 80 pour la maintenance de l'infrastructure ferroviaire, 80 pour l'ingénierie de maintenance, une trentaine pour l'organisation des circulations ferroviaire.

Les profils recherchés sont tout aussi divers. La SNCF recherche quelque 400 débutants et autant d'expérimentés. Environ 45 % des futurs "sncfiens" seront issus de l'université avec un diplôme de niveau bac + 5 dans un discipline de l'ingénieur ou du tertiaire. Quelques 55 % autres seront diplômés d'une grande école de commerce ou d'ingénieur. Les débutants sont rémunérés entre 28 000 et 37 000 euros annuels brut. La SNCF se refuse à "communiquer" sur les rémunérations des expérimentés.

Mais pour décrocher ces emplois, la procédure de recrutement est plutôt stricte. Les CV des candidats déposés sur le site de la SNCF, sont triés, automatiquement on le suppose. Les candidats retenus subissent ensuite un premier entretien téléphonique. Ceux qui passent ce deuxième tamis sont convoqués pour une journée entière d'entretien (avec un recruteur et un psychologue), de tests (de raisonnement et de personnalité) et d'épreuve de groupe autour d'un cas d'entreprise. Un entretien final est offert aux heureux élus. Ouf !