L'année 2007 sera un bon cru pour Munich Re. Le réassureur allemand a annoncé ce matin avoir enregistré un excellent premier semestre et a relevé dans le même temps ses objectifs de bénéfice pour l'ensemble de l'exercice.

Munich Re a ainsi enregistré un bénéfice semestriel de 2,1 milliards d'euros. Ce qui représente les deux tiers de son objectif de résultat annuel 2007. Le résultat opérationnel a atteint 2,8 milliards d'euros. Il est cependant en dessous du niveau historique de l'année précédente, à 3,3 milliards d'euros.

Le réassureur allemand a en tout état de cause enregistré un bon premier semestre en assurance et en réassurance. La réassurance a vu son bénéfice net progresser de 9,5% à 1,9 milliard d'euros. Dans l'assurance, Munich Re affiche un bénéfice de 410 millions d'euros, aux plus hauts niveaux enregistrés l'année précédente.

Le deuxième trimestre a été particulièrement bon, avec un bénéfice en hausse de 2,2% à 1,14 milliard d'euros. Les analystes tablaient pour leur part sur un repli du bénéfice à 997 millions d'euros. En revanche, le résultat d'exploitation est en baisse de 16,7% à 1,54 milliard d'euros, conformément aux prévisions des analystes. Enfin, les primes brutes ont baissé de 1,3% à 8,9 milliards d'euros.

Du coup, Munich Re anticipe désormais un bénéfice annuel compris entre 3,5 et 3,8 milliards d'euros sur l'ensemble de l'exercice. Un résultat record, tandis que le groupe visait jusqu'à présent un chiffre compris entre 3 et 3,2 milliards d'euros. En 2006, Munich Re avait atteint un bénéfice record de 3,5 milliards d'euros.

Munich Re inique toutefois que son bénéfice sera gonflé par un profit exceptionnel d'environ 400 millions d'euros au troisième trimestre, lié à une réforme de la fiscalité.

Nikolaus von Bomhard, directeur opérationnel du groupe, se veut également très confiant vis-à-vis du marché mondial de la réassurance. "Dans les récentes décennies, le marché global de la réassurance a toujours progressé plus vite que la croissance mondiale, et il continuera à se développer durant les prochaines années", selon Nikolaus von Bomhard.