Le bénéfice 2006 d'Enel en baisse après une année 2005 portée par l'exceptionnel

En 2006, le bénéfice net du groupe italien Enel a reculé de 22%, l'année précédente ayant été marquée par des plus-values importantes liées notamment aux cessions de Terna. Hors exceptionnels, le bénéfice progresse de 1,4%. Le groupe, qui s'oppose à E.ON pour la reprise d'Endesa, vise une amélioration de son résultat opérationnel en 2007.

Malgré un bénéfice net en baisse en 2006, Enel affiche sa confiance. Le groupe d'énergie italien a publié ce matin un bénéfice en repli de 22% sur un an à 3,03 milliards d'euros. Ce repli s'explique toutefois par un effet de comparaison défavorable par rapport à 2005. En 2005, le géant italien de l'énergie avait en effet réalisé un gain exceptionnel de 1,5 milliard d'euros lié à la cession de sa participation de 43,85% dans le groupe Terna.

Pour sa part, le chiffre d'affaires a progressé de 14% à 33,79 milliards d'euros, tandis que l'Ebitda a crû de 3,5% à 8 milliards d'euros, permettant au résultat opérationnel de progresser pour sa part de 5,1% à 5,8 milliards d'euros.

"Les résultats 2006 confirment la validité de notre stratégie de croissance internationale et d'amélioration constante de la gestion opérationnelle", se félicite Fulvio Conti, administrateur délégué d'Enel, dans un communiqué. Fulvio Conti ajoute que cette tendance des résultats devrait se traduire pour 2007 par une amélioration du résultat opérationnel par rapport à 2006.

Le groupe réaffirme sa position vis-à-vis de la société espagnole Endesa, sur laquelle il projette fait une offre de rachat à 41 euros, en association avec l'espagnol Acciona. Enel entend contrer l'offre concurrente de l'Allemand E.ON, qui propose un euro de moins.

Enel estime d'ailleurs qu'une acquisition d'Endesa, qui s'inscrit dans le cadre de son développement international, aurait un impact positif d'au moins 25% sur le bénéfice par action dès la première année. Le groupe italien, qui s'allie au groupe de BTP espagnol Acciona, souhaite lancer une contre offre sur Endesa. Fulvio Conti a toutefois indiqué qu'il n'était pas hostile par principe à ce qu'E.ON conserve une participation majoritaire dans Endesa.

En outre, Enel affiche sa confiance sur ses capacités de réussites, et espère être en mesure de lancer l'OPA sur Endesa avant les six mois d'attente imposés par le régulateur espagnol. Enel table en effet sur un échec de l'OPA d'E.ON, qui doit obtenir au moins 50% du capital d'Endesa pour que l'offre soit valable. Une confiance qu'y s'explique notamment par le fait qu'Enel et Acciona détiennent à eux deux 46% du capital d'Endesa...

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