Après Areva, EDF veut à son tour profiter du nucléaire en Chine

L'électricien français discute en ce moment avec Pékin pour exploiter ou construire des centrales nucléaires. Le groupe pourrait en particulier exploiter les deux réacteurs EPR qu'Areva tente de vendre à la Chine. Les deux dossiers pourraient être bouclés en même temps fin novembre.

Tout comme Areva, EDF veut profiter de la demande de la Chine en électricité pour participer à la construction de centrales nucléaires. L'électricien français discute actuellement avec Pékin pour exploiter ou construire des centrales nucléaires, y compris celles qui utiliseront les réacteurs de troisième génération EPR, qu'Areva est en train de vendre à la Chine.

"Nous sommes en train de discuter avec les autorités chinoises et avec notre partenaire CGNPC dans la province du Guangdong (sud) pour parvenir à être un opérateur à ses côtés", a indiqué ce mercredi un des dirigeants d'EDF chargé de l'international, Gérard Wolf. Ces discussions "portent sur plusieurs centrales nucléaires en Chine", a-t-il précisé, "compte tenu de la demande" en électricité dans ce pays, qui augmente chaque année de 15%.

Selon Les Echos, EDF serait assurée de prendre 25% du capital de la société créée par CGNPC pour exploiter les deux réacteurs EPR dont Areva finalise en ce moment la vente. Les négociations porteraient aussi sur la construction de quatre autres réacteurs de deuxième génération.

Du coup, EDF espère aboutir à un accord en même temps "que l'ensemble de la filière nucléaire française", ce qui veut dire en même temps qu'Areva. Tous ces projets pourraient être concrétisés lors d'une visite en Chine du président français Nicolas Sarkozy fin novembre.

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