L'électricien italien Enel veut prendre 7% supplémentaires du capital d'Endesa

Cette transaction doit encore obtenir le feu vert des autorités espagnoles. L'offre de l'allemand E.ON sur Endesa expire le 29 mars.

La bataille s'intensifie autour d'Endesa, leader espagnol de l'électricité. La compagnie italienne Enel vient coup sur coup de progresser dans le capital d'Endesa, alors qu'une offre de 41 milliards d'euros sur l'espagnol a été lancée début février par l'allemand E.ON et expire le 29 mars. Ce jeudi, le premier producteur italien d'électricité a ainsi annoncé qu'il avait conclu le rachat de 7% supplémentaires dans son homologue Endesa, en signant un contrat de dérivés avec UBS.

Cet échange de titres doit encore toutefois obtenir le feu vert des autorités espagnoles, précise Enel dans un communiqué. Il prévoit qu'Enel déboursera un prix moyen de 39 euros par action, alors que l'offre d'E.ON est de 38,75 euros par titre.

Mardi, Enel s'était déjà invité par surprise au capital d'Endesa, en achetant 10% des parts de l'électricien espagnol pour plus de 4,1 milliards d'euros. Une opération décidée afin de prêter main forte à la société de BTP espagnol Acciona, détentrice de 21% d'Endesa et farouchement opposée à l'offre d'E.ON. Et hier, Enel avait précisé qu'il pourrait monter dans Endesa à hauteur de 24,99%, juste en dessous du seuil qui l'obligerait à lancer une offre publique sur le solde.

Malgré l'opposition du gouvernement espagnol, E.ON, de son côté, a réaffirmé sa détermination à mener à bien son offre, qu'il a revalorisée de 11 milliards d'euros, par rapport aux 30 milliards déjà proposés en février 2006.

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