Les sanctions contre les chômeurs qui fraudent se multiplient

Le nombre de chômeurs sanctionnés est passé de 7.200 en 2005 à 24.800 l'an dernier. Une évolution attribuable à la réforme du contrôle des chômeurs mise en place mi-2005.

D'après le quotidien "Les Echos" paru ce jeudi matin, les sanctions contre les chômeurs qui fraudent sont passées de 7.200 à 24.800 entre 2005 et 2006, selon les chiffres de l'Unedic. Un phénomène qui s'explique par la réforme du contrôle des chômeurs mise en oeuvre le 2 août 2005.

La proportion des fraudeurs reste faible, 2% des 1,7 millions de chômeurs indemnisés. Ce n'est pas tant l'augmentation des contrôles que la sévérité de l'Etat qui a conduit à cette augmentation, explique le quotidien. Ainsi, le taux de sanction sur les dossiers suspects est passé de 18% en 2005 à 57% l'an dernier.

Les suspensions sont liées principalement à des absences aux entretiens, des refus d'emploi ou des déclarations mensongères. Un quart des décisions se traduit par une réduction d'allocation, ce qui n'était pas possible auparavant, et un quart est constitué d'exclusion temporaire. De leurs côtés, les exclusions définitives sont exceptionnelles.

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