Les Français un peu moins pessimistes en mai qu'en avril

L'indice de confiance économique mesurée dans la baromètre BVA- BFM - La Tribune -The Phone House a pour la première fois ce mois ci stoppé sa chute.

Les Français sont toujours pessimistes mais cela va mieux. L'indice de confiance mesurée chaque mois dans le baromètre BVA- BFM - La Tribune- The Phone House publié ce mardi montre que pour la première fois depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en juin 2007, le baromètre stoppe sa chute. Certes, les indices de confiance micro et macro à la fois sur l'économie (72% de défiants) et sur le pouvoir d'achat (81%) sont toujours très négatifs, mais, depuis l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy la chute du moral des Français s'est interrompue et amorce même un redressement conséquent au niveau macro tout au moins (l'indice de défiance économique s'améliore de près de 20 points).

Si l'on ne peut exclure que le retour d'un certain activisme politique de l'exécutif (François Fillon ou Xavier Darcos) est en partie responsable de cette amélioration (la popularité de la politique économique du gouvernement a d'ailleurs elle aussi interrompue sa chute depuis le 26 avril dernier); il serait hasardeux d'en faire l'élément central d'explication.

En effet, l'immense majorité des Français ne croit pas que les réformes gouvernementales expliquent l'amélioration des chiffres de la croissance 2007: plus de six Français sur dix (62% contre 21%) n'imputent pas aux réformes gouvernementales l'amélioration de la croissance 2007 par rapport aux prévisions initiales de l'INSEE, pensant au contraire qu'il s'agit "d'une simple correction technique et que l'action du gouvernement n'a eu aucun impact positif sur le niveau de la croissance 2007" explique Gaël Sliman, directeur délégué de BVA. L'essentiel serait ailleurs: les Français se sentent soulagés de ne toujours pas sentir le raidissement des banques qui leur était promis avec la crise des "subprime". Seulement 28% ont eu le sentiment que leur banque était "devenue plus méfiante ou regardante à l'égard des prêts", 41% n'en ont pas eu l'impression.

Au-delà de l'impact de l'activisme politique, l'amélioration du moral s'explique donc largement par la bonne résistance de l'économie française face à la crise.

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