Les cours du pétrole flirtent avec les 100 dollars le baril en Asie

Les cours du brut évoluent ce mardi dans les échanges en Asie dans une fourchette étroite autour de 99 dollars le baril, soutenus par la rigueur de l'hiver aux Etats-Unis, les tensions géopolitiques et une possible réduction de la production.

Les cours du brut étaient stables autour des 99 dollars le baril ce mardi dans les échanges électroniques en Asie en raison des inquiétudes concernant l'approvisionnement suscitées par les tensions entre la Turquie et l'Irak et les craintes de voir l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) réduire sa production.

Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril prenait 4 cents à 99,27 dollars. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en avril perdait 5 cents à 97,64 dollars. Les prix évoluent dans une fourchette étroite mais ils sont toujours à un niveau élevé. Selon David Moore, analyste à la Commonwealth Bank of Australia, cité par l'Agence France Presse (AFP), les prix sont soutenus par "un hiver froid aux Etats-Unis, une possible réduction de la production et les tensions géopolitiques".

Lundi, l'aviation turque a bombardé des positions des rebelles kurdes dans le nord de l'Irak alors que se poursuivait au sol une vaste offensive, qui a déjà fait plus de 100 morts parmi les rebelles et suscité un appel de Bagdad à un retrait rapide. Ce week-end, le ministre irakien du pétrole a indiqué que les exportations de brut irakien à travers la Turquie qui représentent 300.000 barils par jour, n'étaient pas affectées.

Le marché international du pétrole, qui a touché la semaine dernière 101 dollars le baril, a également intégré une possible baisse de la production OPEP, dont la prochaine réunion aura lieu le 5 mars à Vienne. Les risques de ralentissement économique mondial, et par conséquent de tassement de la demande, ont poussé les opérateurs à tirer un trait sur l'éventualité d'une hausse de la production. En revanche, les paris restent encore ouverts entre un statu quo du quota de la production du cartel, qui fournit 40% du brut mondial, ou une baisse, qui serait un nouvel élément haussier pour le marché.

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