Le groupe de banque et d'assurances des Pays-Bas et de Belgique Fortis a réuni lundi ses actionnaires pour une rencontre, la direction refusant la tenue d'une assemblée générale des porteurs de titres. Son président, Maurice Lippens, accompagné de son directeur exécutif Herman Verwilst, en est sorti "confiant".

Après deux heures et demie de réunion, il a paru soulagé et étonné d'avoir subi moins de manifestations de colère et de méfiance que prévu malgré l'annonce le 26 juin d'un plan de solvabilité prévoyant de dégager 8 milliards d'euros par le lancement d'une augmentation de capital de 1,5 milliard d'euros - qui va diluer les actionnaires actuels s'ils ne souscrivent pas - et le non-paiement d'un dividende intérimaire.
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Critiqué dans cette crise voire appelé à la démission comme cela a été le cas dans d'autres grands établissements financiers de la planète frappés par la tempête, Maurice Lippens dit avoir notamment expliqué aux actionnaires présents "que je suis président du conseil d'administration, et pas un PDG tout-puissant, comme dans les entreprises françaises par exemple".