Avec un bénéfice net en hausse de 8,9% à 1,28 milliard de dollars (821 millions d'euros), soit un résultat pas action, hors exceptionnel, de 62 cents, Walt Disney a dépassé les attentes des analystes, qui tablaient sur un bénéfice de 61 cents par action. Le chiffre d'affaires du groupe américain a connu une croissance plus modeste (+2%) et se monte à 9,24 milliards de dollars (5,96 milliards d'euros), contre 9,14 attendus.

Les chaînes de télévisions ont tiré les performances vers le haut. Leurs recettes ont augmenté de 8% sur la période à 4,12 milliards de dollars. Et les câblées, la sportive ESPN en tête, font encore mieux : elles affichent un chiffre d'affaires en hausse de 12%.

Du côté des parcs de loisirs, le chiffre d'affaires a progressé de 5%, notamment grâce à la bonne performance d'Eurodisney à Paris, gonflée par la baisse du dollar par rapport à l'euro.

Mais la déception vient des studios de cinéma. L'an dernier à la même époque, leurs recettes avaient été dopées par le succès du troisième volet de "Pirates des Caraïbes", mais lors des trois derniers mois, la suite des "Chroniques de Narnia" n'a pas connu le même engouement.

Le chiffre d'affaires de l'entité a donc reculé de 22% à 1,4 milliard de dollars. La chute est encore plus dure du côté du bénéfice opérationnel, presque divisé par deux du fait des coûts de production de "Wall-E", le nouveau film d'animation de son partenaire Pixar qui vient de sortir sur les écrans.