OPA de TomTom sur Tele Atlas : Bruxelles se prononcera plus tard que prévu

Les autorités européennes anti-trust avaient jusqu'au 31 mars pour approuver ou non le rachat du spécialiste de la navigation par satellite TomTom sur Tele Atlas, le spécialiste de cartographie Tele Atlas. Mais elles prolongent cette échéance. Du coup, TomTom rallonge son offre jusqu'au 30 mai. L'action Tele Atlas a perdu plus de 4%.

Le rachat du fabricant néerlandais de GPS, TomTom sur son compatriote Tele Atlas, le fournisseur de cartes routières, pourtant acceptée par ce dernier, traîne en longueur. La Commission européenne a annoncé hier jeudi, avoir besoin de plus de temps pour étudier le dossier. Elle devait se prononcer le 31 mars, date de clôture de l'offre initiale.

TomTom s'attendait déjà à ne pas obtenir l'aval de l'Union européenne avant la clôture initiale du 31 mars et avait donc annoncé jeudi soir la prolongation jusqu'au 30 mai prochain, 15 heures, de son offre sur Tele Atlas.

TomTom reste malgré tout "confiant", explique-t-il dans un communiqué et parle d'un "dialogue constructif avec la Commission européenne". Ce rallongement du délai va permettre aux parties concernées de résoudre les problèmes anti-trust que ce rachat suscite. Tele Atlas est en effet l'un des deux seuls fournisseurs mondiaux de cartes numérisées pour les terminaux GPS, avec Navteq, lui-même en passe d'être racheté par le fabricant de téléphones mobiles Nokia (voir encadré).

En attendant, les spéculations boursières continuent. L'action Tele Atlas a chuté de 4,15% à la Bourse d'Amsterdam ce vendredi à 25,40 euros. Sanction également pour TomTom qui affiche un recul de 2,05% à 27,22 euros.

TomTom offre 30 euros par action, soit 2,9 milliards d'euros au total, pour prendre le contrôle de Tele Atlas.

Nokia fermement décidé à trouver un accord avec Bruxelles pour le rachat de Navteq

"Nous sommes engagés dans un dialogue ouvert et constructif avec la commission (européenne, ndlr) afin de trouver un accord sur l'acquisition de Navteq", a déclaré le vice-président exécutif et directeur financier de Nokia cité dans un communiqué publié ce vendredi. Le numéro un mondial des téléphones portables Nokia affiche ainsi sa détermination à mettre la main sur le concurrent de Tele Atlas, Navteq. Le finlandais, qui précise avoir reçu tous les autres feux verts, ajoute que la Commission dispose de 90 jours pour rendre sa décision définitive mais que la période d'enquête peut être prolongée de 125 jours ouvrés sous certaines conditions. Début octobre, Nokia s'était dit prêt à payer 7,7 milliards de dollars pour Navteq, grâce auquel il espère renforcer son offre de géolocalisation sur portable.

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