L'action Nokia chute après de mauvaises prévisions sur la technologie 3G

Le titre du constructeur finlandais Nokia a accusé près de 5% de baisse à la Bourse d'Helsinki, plombé par les perspectives de tassement du marché de la technologie de troisième génération dans la téléphonie mobile. Ces perspectives livrées par Texas Instrument touchent également d'autres valeurs technologiques.

Près de 5% de chute (4,9% exactement) pour le titre Nokia ce mardi à la Bourse d'Helsinki à 20,43 euros. Ce recul a été provoqué par les craintes d'une contraction du marché de la troisième génération de téléphonie mobile (3G).

Ces craintes ont été exprimées par Texas Instruments à l'occasion de ses résultats annuels présentés lundi soir. L'Américain y a en effet invoqué un repli de la demande de puces pour la téléphonie mobile. Il a même fait savoir qu'un de ses gros clients avait réduit ses projets de production de téléphones de troisième génération pour mars. Des analystes aux Etats-Unis ont estimé que ce client devait être Nokia.

Mais l'équipementier Nokia n'est pas la seule valeur touchée par ces mauvaises prévisions. Les spécialistes des semiconducteurs européens reculaient aussi dans une moindre mesure, à l'ouverture des marchés. Ainsi, STMicroelectronics et Infineon cédaient respectivement 1,70% à la Bourse de Paris et 0,64% à la Bourse de Francfort.

Nokia doit rembourser 60 millions d'euros à un Etat régional allemand

L'Etat régional allemand de Rhénanie-du-nord-Westphalie réclame au finlandais Nokia le remboursement de 60 millions d'euros en subventions et intérêts, et ce avant le 31 mars prochain. Le ministre de l'Economie de l'Etat en question a indiqué qu'il s'agissait d'une mesure demandée à la suite de la fermeture annoncée de l'usine de Bochum pour laquelle le Finlandais avait demandé des subsides. L'Etat avait déjà fait parvenir à Nokia le mois dernier une demande de remboursement pour 41 millions d'euros de subventions accordées au fabricant de portables entre 1998 et 1999.

La nouvelle somme réclamée correspond à ces 41 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 18 millions d'euros d'intérêts. La nouvelle demande adressée par le gouvernement régional est en outre assortie d'un ultimatum, au-delà duquel il ira en justice, a expliqué le ministère.

Le groupe va fermer l'usine allemande, qui emploie quelque 2.300 salariés, au profit d'un site en Roumanie, invoquant des coûts salariaux trop élevés en Allemagne. L'annonce a entraîné des protestions de la classe politique allemande, notamment en Rhénanie-du-nord-Westphalie, Etat le plus peuplé du pays où le chômage est relativement élevé.

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