RIen ne ressort comme prévu. D'un côté, l'indice ISM des directeurs d'achat du secteur manufacturier, publié ce jeudi par le département du Commerce américain, fait mieux que prévu en restant stable à 48,6. Mieux certes, mais toujours en-dessous de 50, ce qui traduit une contraction.

Le sous-indice de la production traduit toujours une baisse de l'activité, à 49,1, mais il est meilleur que celui de mars (48,7). La composante des nouvelles commandes est restée quant à elle inchangée à 46,5, tandis que celle de l'emploi s'est détériorée à 45,4 contre 49,2 en mars et que celle des prix payés a grimpé à 84,5 contre 83,5.

Autre indicateur, autre surprise donc avec les dépenses de construction au mois de mars. La baisse devait être de 0,7%, elle est finalement de 1,1%.

A noter que les chiffres de février ont été révisés en nette hausse, le ministère ayant dans un premier temps fait état d'une baisse de 0,3%. Toujours est-il que sur un an, les dépenses de construction ont chuté de 3,4% en mars.

Pour la construction privée, les dépenses ont baissé de 1,7% en mars, après perdu 0,3% en février, plombées à nouveau par le secteur résidentiel. Et la construction résidentielle justement, a chuté de 4,6% en mars, après une légère hausse de 0,1% en février. Les dépenses de construction non-résidentielle dans le privé (hôtels, bureaux...) ont en revanche, augmenté de 1,9% contre 0,6% de hausse le mois précédent.

Enfin, les dépenses publiques ont pour leur part augmenté de 0,6%, soit 0,2 point de plus qu'en février.