TF1 et M6 trébuchent sur une baisse de recommandation

Les titres TF1 et M6 figurent ce lundi parmi les plus mauvaises performances du SRD avec respectivement 2 et près de 4% de baisse, après des recommandations à la baisse de la Société Générale. Vendredi soir, des représentants de la presse sont montés au créneau pour s'opposer à l'augmentation de la publicité sur les deux chaînes privées.

Si la Bourse de Paris évolue dans le vert ce lundi, ce n'est pas grâce aux actions TF1 et M6. Avec près de 2,2% de baisse, à 11,18 euros pour la première et près de 4% à 13,96 euros pour la seconde, ces deux titres sont dans le peloton de queue du SRD.

Un recul lié à la Société Générale; ou plus exactement à deux recommndations revues à la baisse pour chacune des deux valeurs. S'agissant de TF1, la banque vise désormais un objectif de cours à 13,9 euros contre 19,7 euros. Quant à M6, l'établissement recommande de conserver le titre plutôt que de l'acheter.

Ce n'est pas tout. Vendredi soir, des représentants de la presse, de la radio et de chaînes de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), du câble et du satellite ont fait part, dans une lettre adressée vendredi au Premier ministre, de leur opposition à l'augmentation de la publicité sur TF1 et M6 prévue par une directive européenne. Cette directive assouplit en effet les règles de diffusion de la publicité, relevant la durée de la publicité sur les chaînes hertziennes de neuf minutes par heure, contre six actuellement.

Or, le temps presse car le décret transposant cette directive doit être publié dans la deuxième quinzaine de septembre. "Le gouvernement doit renoncer à ce projet, compte tenu des graves conséquences qu'il engendrerait", affirment les douze signataires de cette lettre (voir encadré ci-dessous). Selon eux, "cette mesure mettrait un terme au régime dérogatoire accordé aux nouvelles chaînes de la TNT (...) pour soutenir leur lancement (...), et aux chaînes diffusées par câble et satellite pour compenser la faiblesse de leur ressource publicitaire". Une telle disposition aurait aussi pour effet de créér " un appel d'air au profit des deux chaînes les plus puissantes du secteur audiovisuel, pénalisant la radio et l'ensemble de la presse française, qui sont confrontés à un recul préoccupant de leur marché publicitaire".

Les signataires de la lettre adressée au Premier ministre François Fillon

Pour la presse écrite: le Syndicat de la Presse Magazine et d'Information (SPMI), le Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR), le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN), la Fédération Nationale de la Presse Française (FNPF), l'Association pour la Promotion de la Presse Magazine (APPM). Pour la radio, les signataires sont le Syndicat Indépendant des Régies de Radios Privées (SIRRP) et le Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes (SIRTI). Pour les télévisions du câble, du satellite et de la TNT, il y a l'Association des Chaînes Conventionnées Editrices de Services (ACCeS), les Locales TV, NRJ Group, Lagardère Active et Bolloré Média.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.