355.000 euros d'amendes au procès Queen Mary 2

Les Chantiers de l'Atlantique (ex-Alstom) et Endel (Suez) ont été condamnés à Saint-Nazaire à payer 177.500 euros d'amende. L'effondrement de la passerelle d'accès au paquebot géant Queen Mary 2 avait causé la mort de 16 personnes en 2003.

Les Chantiers de l'Atlantique (ex-Alstom) et Endel (Suez), respectivement constructeur du navire Queen Mary 2 et constructeur de la passerelle d'accès, ont été condamnés aujourd'hui chacun à une amende de 177.500 euros. Dans le détail, chacune des entreprises a été condamnée à 150.000 euros pour homicides et blessures involontaires avec une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, et à onze amendes de 2.500 euros pour les blessures involontaires avec incapacité inférieures à trois mois.

Le tribunal correctionnel a notamment retenu le "défaut d'organisation dans la chaîne des contrôles" pour les Chantiers de l'Atlantique et le fait que la passerelle n'a pas été "construite dans les règles de l'art" pour Endel. L'effondrement de la passerelle avait provoqué la mort de 16 personnes et fait 29 blessés en novembre 2003.

Le procureur réclamait 225.000 euros d'amende pour chaque entreprise, soit le maximum encouru. Il avait aussi demandé 7.500 euros par contravention pour les 11 victimes avec incapacité totale de travail inférieure à trois mois. Les avocats des deux groupes, qui se sont mutuellement rejeté la faute de l'accident, avaient plaidé la relaxe.

Lors du procès du Queen Mary 2, le procureur avait également requis une peine de trois ans avec sursis et une amende laissée à l'appréciation du tribunal à l'encontre de quatre salariés de chaque société. La relaxe des huit salariés a suscité la colère de certaines parties civiles

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