Forte perte au deuxième trimestre pour TUI en raison de dépréciations

Le groupe de tourisme et transport allemand affiche une perte de 125,3 millions d'euros au deuxième trimestre, mais avec un chiffre d'affaire en hausse de 20,3% TUI compte améliorer sa performance opérationnelle sur 2008.

TUI est en perte nette au deuxième trimestre. Le groupe allemand de tourisme et transport maritime de marchandises affiche un déficit de 125,3 millions d'euros contre un bénéfice de 70,5 millions d'euros un an plus tôt.

Après intérêts des minoritaires, la perte nette ressort à 55,6 millions d'euros, soit mieux que les prévisions des analystes interrogés par Dow Jones Newswires qui tablaient sur une perte de 71 millions. Le résultat net a souffert de corrections passées sur les activités de compagnie aérienne de TUI ainsi que sur la valeur de sa flotte d'avions.

En revanche, le chiffre d'affaires de TUI au deuxième trimestre a augmenté de 20,3% à 6,25 milliards d'euros, conformément aux prévisions des analystes. Le bénéfice d'exploitation ajusté a bondi à 216 millions d'euros, contre 35 millions d'euros au deuxième trimestre 2007.

Le groupe a particulièrement souligné les bonnes performances de son activité de transport maritime de marchandises, qui a augmenté de 110 millions d'euros, pour arriver à 115 millions d'euros son bénéfice opérationnel au deuxième trimestre, grâce à la hausse des prix dans ce secteur.

TUI a confirmé qu'il comptait améliorer nettement sa performance opérationnelle dans le tourisme comme dans le transport maritime de marchandises sur l'ensemble 2008. Mais il a jugé qu'il était "aujourd'hui impossible d'estimer le bénéfice net" en raison de la cession prévue des porte-conteneurs, regroupés sous la marque Hapag-Lloyd.

A ce propos, TUI a assuré que le processus "se déroulait dans les temps", que des candidats pour une "deuxième étape" avaient été choisis mais que l'opération ne serait pas conclue avant l'automne, au plus tôt.

La cession prévue des porte-conteneurs, censée permettre à TUI de se recentrer sur le tourisme dont il est le numéro un européen, est très critiquée par plusieurs grands actionnaires.

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