Le groupe industriel allemand ThyssenKrupp, numéro dix mondial de l'acier, a pâti des cours des matières premières et de coûts de développement élevés au troisième trimestre mais fait mieux qu'attendu. Du coup, le groupe a relevé ses prévisions pour l'exercice.

Son bénéfice imposable atteint 909 millions d'euros, en baisse de 25% sur l'année, mais il a surpassé les attentes (836 millions). Même chose pour le bénéfice net, en baisse de 19% à 613 millions, mais qui a fait mieux que prévu. ThyssenKrupp en a profité pour rehausser sa prévision de bénéfice imposable pour l'exercice en cours, qui s'arrête le 30 septembre. Le groupe table dorénavant sur un chiffre supérieur à 3,2 milliards d'euros, contre 3 milliards attendus jusqu'alors. Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires a grimpé de 5% à 13,44 milliards d'euros, à la faveur d'une demande toujours soutenue sur le marché de l'acier - plus grosse activité du groupe - et dans les autres divisions (ascenseurs, services industriels).

Comme son grand concurrent et compatriote ThyssenKrupp, après un robuste premier semestre, Salzgitter a annoncé un bénéfice net sur six mois à 437 millions d'euros contre 399 millions d'euros l'an dernier. Salzgitter n'a dans un premier temps pas fourni de chiffres pour le deuxième trimestre. Le groupe, qui a profité de l'intégration de Klöckner acheté l'an dernier, table dorénavant sur un bénéfice imposable de plus de un milliard d'euros cette année. Au 30 juin, le bénéfice imposable avait atteint 646 millions d'euros, nettement mieux qu'attendu (626 millions).

En Bourse à Francfort, ces nouvelles étaient bien accueillies. Dans les premiers échanges, l'action ThyssenKrupp grimpait de 2,38% à 34,58 euros, en tête de l'indice Dax, et sur le MDax Salzgitter prenait 1,73% à 102, 25 euros.