Le deuxième trimestre d'Altran, spécialiste français du conseil en ingénierie informatique s'est clos sur un chiffre d'affaires de 422,6 millions contre 395,1 millions un an plus tôt, soit 6,9% de hausse sur un an. C'est mieux que les 416,9 millions attendus par les analystes de la Deutsche Bank ou les 422,3 millions escomptés par Fortis.

La France contribue à hauteur de 178,6 millions d'euros au chiffre d'affaires du groupe (42%), soit une croissance de 8% par rapport au deuxième trimestre 2007. L'activité réalisée à l'International progresse quant à elle de 6,2% ( 7,3% à base comparable) à 244 millions d'euros, tirée par l'Asie dont le chiffre d'affaires grimpe de 76,2% (9,4 millions d'euros). Le dynamisme de l'Asie permet de compenser le recul d'Altran aux Etats-Unis (-22,2% sur un an).

"Après le succès du refinancement des Océanes (obligations à option de conversion et/ou d'échange en nouvelles actions existantes), et la montée au capital d'Apax qui détient désormais 18,9% du capital du groupe, Altran semble avoir levé ses deux premiers freins (croissance et refinancement)", observent les analystes du Crédit Mutuel-CIC.

Sans fournir aucune prévision annuelle chiffrée, le groupe qui publiera ses résultats pour le premier semestre le 1er septembre, réitère dans son communiqué financier, sa volonté de "maintenir tant en France qu'à l'International au rythme de croissance au moins comparable à celui du marché".

A la Bourse de Paris, les investisseurs ne sont pas complètement convaincus. Le titre Altran évlue dans le rouge et sa baisse, de près de 1% dans la matinée, suit celle du marché. L'action s'échange 5,94 euros.