Office Depot : les Etats-Unis pénalisent les comptes du quatrième trimestre

Le numéro deux mondial de la distribution de fournitures et équipements de bureau, annonce un bénéfice trimestriel en forte baisse, pénalisé par une augmentation de ses dépenses et un net tassement de ses ventes en Amérique du Nord.

Office Depot numéro deux mondial de la distribution de fournitures et équipements de bureau, continue de boyer du noir. Il annonce un bénéfice trimestriel en forte baisse, pénalisé par une augmentation de ses dépenses et un net tassement de ses ventes en Amérique du Nord.

De fait, son bénéfice net au quatrième trimestre est revenu à 18,8 millions de dollars, ou 0,7 dollar par action, contre 126,6 millions ou 0,45 dollar un an plus tôt. Dans le même temps, le chiffre d'affaires total a progressé de 1% à 3,9 milliards de dollars.

En données ajustées,Office Depot précise que le bénéfice net par action (pba) a réalisé un bénéfice de 0,10 dollar par action au quatrième trimestre. Là encore, la déception est grande pour les marchés: les analystes attendaient en moyenne 0,17 dollar par action sur un chiffre d'affaires de 3,8 milliards de dollars, selon Reuters Estimates.

Cela fait quelques mois maintenant que la situation est tendue chez Office Depot. Et cela ne semble pas s'arranger. D'ailleurs, la directrice financière Patricia McKay va quitter le groupe le 1er mars. Charles Brown, qui dirige l'international, assurera l'intérim.

Office Depot publie ses résultats une semaine après son concurrent OfficeMax, qui a enregistré un chiffre d'affaires en baisse de 2,6% au titre du quatrième trimestre. Les ventes des chaînes de matériels de bureau ont fléchi ces derniers trimestres dans le sillage du tassement des créations d'emplois aux Etats-Unis, lui-même imputable aux répercussions de la crise de l'immobilier et du crédit.

Pour l'exercice en cours, les conditions de marché devraient rester difficiles. Cela pourraient peser sur les résultats d'Office Depot pendant tout l'exercice 2008, mais le groupe dispose du potentiel pour améliorer ses marges sur le long terme, selon l'intermédiaire Sanford Bernstein, cité par l'Agence Reuters. "En dépit de vents contraires à court terme, nous continuons à anticiper des opportunités d'amélioration des marges sur le long terme", écrit-il dans une note de recherche.

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