La vie mouvementée du groupe GFI, objet d'une OPA ratée du japonais Fujitsu en mai 2007, se traduit dans ses comptes annuels publiés lundi soir. Son résultat net a plongé de 20,1% à 15,1 millions d'euros. Même tendance pour son résultat opérationnel, qui, à 26,6 millions, décroche de 21%.

En revanche, la société a vu son résultat opérationnel courant se redresser nettement (+11,2% à 44,8 millions) et sa marge correspondante faire un tout petit mieux qu'en 2006 à 6,5% contre 6,36% du chiffre d'affaires. Une légère amélioration correspondant à l'objectif initial que s'était fixé GFI Informatique mais qu'il n'avait pas confirmé lors de la publication de son chiffre d'affaires le 7 février dernier.

Dans son communiqué, le groupe annonce avoir légèrement réduit son endettement avec un ratio qui passe de 29% à 28% à 65,4 millions d'euros.

Du coup, la société améliore un peu le versement de son dividende qui va être porté de 20 à 22 centimes d'euros par action.

En 2007, le groupe a généré 688,5 chiffre d'affaires, en hausse de 8,7% par rapport à 2006.

"Le groupe GFI Informatique a enregistré de bonnes performances en 2007 malgré l'OPA hostile de l'été. Avec une croissance organique de près de 6% et une mrge opérationnelle en progression, notre groupe est en ligne avec ses objectifs", a commenté Jacques Tordjman, PDG du groupe.

Malgré cela, l'action GFI Informatique a perdu 4,53%, clôturant à 4 euros. Depuis le début de l'année, le titre enregistre plus de 30% de baisse.