Les prix du pétrole en net recul

Le recul de ce début de semaine s'expliquerait par des anticipations de températures clémentes aux Etats-Unis, au dessus des normales saisonnières qui devraient se traduire par une moinde consommation d'énergie pour se chauffer.

Les semaines se suivent et ne se ressemblent sur le marché du pétrole. Les prix du baril d'or noir sont ce lundi en net recul autour des 95 dollars.

On est loin des cent dollars le baril, niveau historique brièvement franchi il y a quelques jours sur fond de tensions géopolitiques, clilmatiques et de déséquilibre structurel entre offre et demande.

Le recul de ce début de semaine s'expliquerait par des anticipations de températures clémentes aux Etats-Unis, au dessus des normales saisonnières qui devraient se traduire par une moinde consommation d'énergie pour se chauffer.

Une déclaration du ministre émirati de l'Energie, Mohammad Al-Hameli, le président sortant de l'Opep (organisation des pays exportateurs de pétrole) , faite ce lundi, vise aussi à calmer le jeu. A ses yeux, l'envolée des prix du pétrole est la conséquence de "la spéculation, (des achats) des fonds d'investissement, des tensions géopolitiques et d'autres facteurs, sans rapport avec l'offre et la demande".

Il souligne que l'Opep "surveille de près la situation sur le marché pétrolier et ses développements". Mais le ministre ne s'exprime pas sur les décisions qui seront prises lors de la prochaine réunion du cartel, prévue le 1er février à Vienne.

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