L'offre de rachat hostile lancée par le groupe publicitaire britannique WPP sur son compatriote TNS, spécialiste des études de marché, est à l'étude auprès des autorités européennes sur la concurrence. Et la Commission a indiqué ce mercredi avoir obtenu quelques concessions de la part de WPP afin de palier tout problème de concurrence.

Si Bruxelles ne détaille pas la nature de ces aménagements, il est probable qu'il s'agisse de cessions d'actifs ou bien encore d'engagements de bonne conduite. Ayant décidé de prolonger l'examen de ce dossier de quinze jours, les autorités européennes de la concurrence se donnent désormais jusqu'au 23 septembre pour autoriser l'opération ou bien lancer une enquête approfondie.

L'offre de rachat hostile de WPP, désormais seul en lice depuis que le groupe allemand GfK a renoncé fin août à présenter une offre concurrente, court jusqu'au 12 septembre. L'offre repose sur l'échange suivant: une action TNS contre 173 pence en numéraire et 0,1889 action WPP. Elle valorise TNS autour de 1,2 milliard de livres sterling (1,5 milliard d'euros) mais est jugée insuffisante par les actionnaires de ce dernier.