ArcelorMittal est très mal orienté en ce début de matinée, perdant 4% à 17,15 euros. C'est la plus forte baisse du CAC. Moody's a placé la note de la dette du groupe sous surveillance avec implication négative. Le titre est également pénalisé par les mauvaises performances trimestrielles de l'américain Alcoa. De plus, les cours du brut sont passés nettement sous la barre des 50 dollars. Conséquence, Total, première capitalisation du CAC, abandonne 1,23% à 36,10 euros, et Vallourec 1% à 74,76 euros.
Après s'être bien défendu hier, le titre Veolia recule de 3,25% à 16,81 euros. Même scénario pour EDF qui perd 2,32% à 30,94 euros, et GDF Suez qui recule de 2,2% à 24,90 euros.
Pernod-Ricard enregistre une baisse de 1,9% à 43,65 euros. Le groupe de spiritueux lance une augmentation de capital de 1 milliard d'euros.
CapGemini, lui, perd 2,9% à 25,41 euros. La SSII a annoncé l'émission d'Océanes pour un montant d'environ 500 millions d'euros. Dans son sillage, Atos Origin abandonne 2,7% à 21,48 euros, sur le reste du SRD. A noter que le groupe a avancé la publication de son chiffre d'affaires du premier trimestre d'une dizaine de jours.
Hors CAC 40, Valeo se replie de 2,5% à 12,50 euros. Goldman Sachs a franchi le seuil des 5% du capital de l'équipementier automobile. Gecina perd 3% à 35,30 euros. La foncière a décidé d'abandonner son projet de séparation avec l'espagnole Metrovacesa. A noter enfin que le titre Rodriguez Group est suspendu. Le fabricant de yachts a déclenché une procédure de sauvegarde.
Du côté des hausses, Dexia enregistre la plus forte progression du CAC dans les premiers échanges avec un rebond de 6% à 2,63 euros. Même scénario pour Axa qui prend 1,9% à 9,86 euros et Crédit Agricole gagne 0,5% à 8,77 euros.
France Télécom reste stable à 17 euros. Le groupe ne compte pas relever son offre de rachat de 49% de l'opérateur égyptien ECMS, filiale de MobiNil.
Les cours du brut sont donc en nette baisse. Les investisseurs anticipent une nouvelle hausse des stocks hebdomadaires américains. Le baril de WTI s'échange contre 47,70 dollars et celui de Brent de la Mer du Nord contre 50 dollars tout juste. Le billet vert, quant à lui, remonte à 1,3191 dollar pour 1 euro.
(également disponible en vidéo)
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Sujets les + commentés