Les plans américains d'EDF à nouveau contrariés. La Justice américaine a en effet refusé ce jeudi d'étudier l'appel de Constellation Energy, ce qui risque de retarder le rapprochement entre les deux électriciens. La Commission des services publics du Maryland avait décidé de bloquer l'acquisition par l'électricien français de près de 50% des activités nucléaires de Constellation Energy, pour 4,5 milliards de dollars. Elle exige qu'une procédure d'approbation préalable sur ce projet en cours de coentreprise soit lancée, estimant qu'EDF pourrait influencer l'activité de distribution d'électricité de son partenaire américain.
Constellation Energy, dont le siège est à Baltimore, avait alors indiqué qu'il allait demander au tribunal une procédure accélérée, pour tenir le calendrier de l'opération. "La compagnie reste engagée auprès d'EDF à finaliser la transaction au troisième trimestre", précisait-elle dans un communiqué. L'argument de Constellation est que, comme EDF restait en dessous de la limite des 50%, il n'avait pas besoin d'une procédure d'agrément.
"Nous sommes en fort désaccord avec la conclusion selon laquelle l'investissement d'EDF de moins de 50% dans notre filiale nucléaire donnerait à EDF le pouvoir d'exercer une influence substantielle sur notre activité de distribution d'électricité", avait renchéri le PDG de Constellation, Mayo Shattuck.
Par ailleurs, les analystes de la banque américaine Morgan Stanley ont revu à la baisse leur recommandation sur le titre, passant de "surpondérer" à "pondération neutre".
Ce vendredi, le titre a nettement baisser à la Bourse de Paris à 31,96 euros (-4,50%).
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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