Casino fait preuve de résistance face à la crise. Le groupe de distribution a fait état ce jeudi d'un résultat net part du groupe stable au premier semestre, à 231 millions d'euros. Le chiffre d'affaires recule de 2,6% à 13,44 milliards d'euros (-1% en données organiques). Hors essence et effet calendaire, le distributeur stéphanois souligne que la croissance organique atteint 1,3%.
Le résultat opérationnel courant recule de 9,1% à 488 millions d'euros "sous l'effet de la hausse des amortissements". La marge d'Ebitda (marge brute d'exploitation) est quasi-stable "grâce à la résistance des formats de proximité en France, la bonne tenue des marges à l'International et la mise en oeuvre rapide du plan de réduction des coûts".
Dans le détail de l'activité, les ventes en France ont reculé de 5,3% (-4,2% en organique) à 8,53 milliards d'euros tandis que le chiffre d'affaires à l'international progresse de 2,4% (+5% en organique) à 4,9 milliards d'euros.
Pour l'avenir, Casino entend poursuivre la politique de réduction des coûts, devant générer des économies supérieures à 300 millions d'euros en 2010 (dont 150 millions d'euros à fin 2009). Il met aussi en place un plan de cession d'actifs d'1 milliard d'euros d'ici fin 2010.
A la Bourse de Paris, les performances du distributeur ne semblent pas convaincre les investisseurs. Le titre Casino abandonne 3,59% à 52,15 euros sur le SBF 120 à la clôture.
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