Comme l'ensemble du secteur pétrolier, Vallourec a connu une forte chute de ses résultats l'an passé. Le groupe a été pénalisé par la forte baisse des cours du pétrole, qui avaient touché en juillet 2008 leur sommet historique, à plus de 147 dollars le baril. Ses profits annuels affichent ainsi un repli de 46%, à 518 millions d'euros. Le résultat d'exploitation a pour sa part reculé de 48%, à 786 millions.
Le producteur de tubes sans soudure en acier, qui fournit les secteurs du pétrole et du gaz, de l'énergie électrique, de la pétrochimie et de l'automobile, a accusé l'an passé un repli de 32% de son chiffre d'affaires, à 4,47 milliards d'euros. Cette contraction de l'activité a été plus marquée en fin d'année, les revenus du groupe chutant de 40% sur les trois derniers mois.
Néanmoins, ces performances restent supérieures aux attentes. Le consensus des analystes interrogés par Reuters misait ainsi sur un résultat net de 498 millions d'euros et sur un chiffre d'affaires de 4,37 milliards. Du coup, en Bourse, le titre a grimpé de 4,16% à 139 euros pour signer la plus forte hausse du CAC 40.
Côté perspectives, Vallourec estime que son chiffre d'affaires et son résultat brut d'exploitation du premier semestre 2010 seraient tous deux "sensiblement inférieurs à ceux du second semestre 2009". "Les volumes de vente devraient néanmoins rebondir à partir du deuxième trimestre 2010", a-t-il ajouté.
Le groupe a également souligné que la fin du déstockage dans la plupart des marchés et la nette reprise de l'activité pétrole et gaz aux Etats-Unis étaient "des éléments positifs" mais que l'activité énergie électrique resterait "faible tout au long de l'année", avec "une forte incertitude" sur le calendrier et l'ampleur de la reprise des autres marchés.
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