Wall Street limite ses pertes après les mauvais chiffres de l'emploi

Les places américaines ont terminé dans le rouge ce jeudi, pénalisées notamment par la résurgence des inquiétudes sur la situation budgétaire de la Grèce. Le Dow Jones perd ainsi 0,51% à 10.322 points, le Nasdaq cède 0,08% à 2.234 points et le S&P 500 recule de 0,20% à 1.003 points.

Wall Street a clôturé en baisse ce jeudi, l'optimisme de la veille étant balayé par la hausse inattendue des inscriptions au chômage. En outre, le moral des investisseurs est également plombé par la résurgence des inquiétudes sur la situation budgétaire de la Grèce alors que Standard and Poor's a menacé de dégrader à nouveau la notation de la dette souveraine du pays. Après avoir ouvert en nette baisse, les marchés se sont légèrement redressés en fin de séance pour limiter leurs pertes.

A la clôture, le Dow Jones perd ainsi 0,51% à 10.322 points, le Nasdaq cède 0,08% à 2.234 points et le S&P 500 recule de 0,20% à 1.003 points.

Sur le front des statistiques, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage ont fortement progressé la semaine dernière, montant à 496.000 dossiers. Les économistes misaient au contraire sur un repli, attendant 455.000 inscriptions. La moyenne mobile sur quatre semaines, considérée comme plus représentative d'une tendance, progresse également, à 473.750.

Par ailleurs, les commandes de biens durables ont augmenté plus fortement que prévu en janvier, dopées par les commandes d'avions civils. Elles affichent un hausse de 3%, alors que les économistes misaient sur un gain limité à 1,5%. En outre, la progression du mois de décembre a été revue à la hausse. Hors transport, les commandes ont reculé de 0,6%, là où les marchés escomptaient une progression de 1%.

Du côté des valeurs, Coca-Cola chute de 3,70% à 53,12 dollars après l'annonce du rachat des activités en Amérique du nord de son principal embouteilleur, Coca-Cola Enterprise. Ce dernier bondit de 32,85% à 25,48 dollars. Cette opération s'effectuera par échanges d'actions, pour un montant évalué à 15 milliards de dollars, dette comprise. Les deux groupes espèrent conclure la transaction au quatrième trimestre. Le numéro un mondial des boissons non alcoolisées suit ainsi la trace de son concurrent PepsiCo, qui est sur le point de boucler le rachat de ses deux principaux embouteilleurs.

A l'opposé, Limited Brands bondit de 2,83% à 22,15 dollars. La maison mère de la chaîne de magasins Victoria's Secret a indiqué ce jeudi que ses ventes devraient avoir progressé plus fortement que prévu au mois de février. En outre, le groupe a publié des résultats solides pour le compte de son quatrième trimestre, affichant 356 millions de dollars de profits. Cela représente 1,01 dollar par action, soit 3 cents de mieux que les attentes. Son chiffre d'affaires a reculé de 2,4%, à 3,06 milliards de dollars. Mais ses ventes à base comparable ont progressé de 1%.

Le distributeur Kohl's progresse de 4,83% à 54,08 dollars. Le chaîne de grands magasins a dégagé un bénéfice net de 431 millions de dollars sur la période, une performance légèrement supérieure à celle escomptée par les opérateurs. Son chiffre d'affaire a grimpé de 8,5%, à 5,7 milliards de dollars, avec notamment une hausse de 4,5% des ventes à nombre de magasins comparables. En revanche, Kohl's a livré des prévisions décevantes pour son nouvel exercice, tablant sur un bénéfice par action (BPA) compris entre 3,40 et 3,63 dollars. Le consensus est actuellement fixé à 3,63 dollars.

Blockbuster plonge de 16,79% à 30 cents. Le numéro un américain de la location vidéo pourrait faire face à des problèmes de liquidités et cherche ainsi à se recapitaliser. Le groupe a par ailleurs fait état ce jeudi d'un creusement de sa perte au quatrième trimestre, à 435 millions de dollars, plombé notamment par des dépréciations d'actifs. Sans ces dernières et d'autres éléments exceptionnels, le déficit ressort à 35 cents, contre 18 cents anticipés par les investisseurs. Les revenus sont conformes aux attentes, en baisse de 18% à 1,1 milliard de dollars.

Enfin, Palm s'enfonce de 19,28% à 6,53 dollars, deux jours après une première chute liée à plusieurs dégradations de recommandations. Ce jeudi, le fabricant de smartphones est sanctionné pour avoir revu à la baisse ses objectifs annuels. Il ne table plus que sur des ventes allant de 300 à 320 millions de dollars au cours de son troisième trimestre, là où les analystes misaient jusque là sur 425 millions de dollars. Malgré le lancement de nouveaux modèles, le groupe est victime d'un ralentissement de la demande pour ses terminaux.

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