Le CAC 40 pénalisé par Goldman Sachs et le nuage islandais

La Bourse de Paris débute la semaine dans le rouge. Le CAC 40, qui avait déjà perdu 1,94% vendredi suite à l'annonce de poursuites engagées par la SEC contre Goldman Sachs, cède ce lundi 0,13% à 3.981 points.

La Bourse de Paris débute la semaine dans le rouge. Le CAC 40, qui avait déjà perdu 1,94% vendredi suite à l'annonce de poursuites engagées par la SEC contre Goldman Sachs, cède ce lundi 0,13% à 3.981 points.

LVMH affiche la plus forte baisse du CAC 40, le titre perd 0,99% à 86,66 euros.

L'affaire Goldman Sachs pèse toujours sur les bancaires alors que l'Allemagne et la Grande-Bretagne s'apprêtent à demander des informations à la Securities and Exchange Commission (SEC) au sujet des activités de la banque américaine, accusée de fraude. Société Générale abandonne 0,7% à 44,92 euros. BNP Paribas recule de 0,33% et Dexia de 0,55%.

Les valeurs pétrolières et parapétrolières sont victimes du recul des cours du brut. Le baril de WTI américain s'échange contre 81,81 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 84,71 dollars. Total, la première capitalisation du CAC 40, perd 0,72%. Technip affiche une baisse de 0,26% et Vallourec de 0,53%.

EDF recule de 0,46% à 41,28 euros. Le conseil d'administration de l'électricien souhaite que le processus de cession de ses réseaux de distribution au Royaume-Uni se poursuive.

Lagardère perd 0,35% à 31,50 euros. L'investisseur activiste franco-américain Guy Wyser-Pratte, qui a lancé une offensive contre la direction et la gouvernance du groupe Lagardère, a annoncé vendredi vouloir rencontrer Arnaud Lagardère avant la prochaine assemblée générale du conglomérat.

Areva abandonne 0,23% à 383,60 euros. Le groupe juge qu'il faut arrêter "avant la fin avril ou le début mai" les conditions de son augmentation de capital, a déclaré Anne Lauvergeon, la présidente du groupe nucléaire, dans Les Echos de lundi.

Hors CAC 40, Air France-KLM cède 2,37% à 12,13 euros et ADP abandonne 2,6% à 61,45 euros. Les aéroports français situés au nord d'une ligne Bordeaux-Nice resteront fermés au moins jusqu'à mardi 08 heures en raison du nuage de cendres volcaniques venu d'Islande. Des avions sans passagers d'Air France seront envoyés sur les aéroports situés au sud de cette ligne pour assurer une partie du trafic dans les prochains jours. L'impact des perturbations aériennes se fera de plus en plus sensible si elles se prolongent.

Du coté des hausses, STMicroElectronics enregistre la plus forte hausse de l'indice parisien. Le titre gagne 1,85% à 7,66 euros.

Hors CAC 40, Havas avance de 2,38% à 4 euros. Le groupe a annoncé une croissance organique de 1,5% de son revenu au premier trimestre et a précisé que ses principaux indicateurs de performance étaient conformes à ses attentes sur la période.

Faurecia bondit de 5,07% à 16,79 euros. L'équipementier a multiplié par deux sa prévision de croissance de ses ventes au premier semestre après un bond de 59,5% de son chiffre d'affaires sur les trois premiers mois de l'année imputable à un comparatif favorable et au coup de fouet hérité de la prime à la casse.

Bioalliance Pharma s'envole de 10% à 6,60 euros. Le laboratoire a obtenu de la FDA, l'autorité sanitaire des Etats-Unis, l'autorisation de mise sur le marché américain du Loramyc son traitement phare des mycoses buccales des patients atteints de cancer ou de sida.

Sperian grignote 0,06% à 69,89 euros. Menelas, filiale du fonds d'investissement Cinven, a déclaré que l'offre du fonds d'investissement sur le spécialiste des équipements de protection individuelle ne favorisait pas certains actionnaires. La Tribune de ce lundi a rapporté que Colette Neuville, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam), avait été mandatée pour contester l'équité de l'OPA de Cinven.

Stallergènes prend 0,45% à 63,07 euros après avoir fait état de résultats positifs de l'étude de phase III portant sur son traitement d'immunothérapie aux pollens de graminées Oralair aux Etats-Unis.

Du coté des devises, un euro vaut 1,3455 dollar.

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Commentaires 2
à écrit le 19/04/2010 à 6:51
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suivons l'analyse d'yvan, pourquoi pas en profiter pour brûler nos propres actifs toxiques, il ne sert à rien d'attendre ... nous n'en manquons pas .

à écrit le 19/04/2010 à 6:23
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Il est clair que l'Islande n'aurait pas dû brûler TOUS ses actifs toxiques d'un coup.

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