Les titres Unibail-Rodamco et Vivendi agités par des recommandations

En nette hausse, Vivendi a bénéficié du soutien de Deutsche Bank quand Unibail-Rodamco a souffert de l'abandon du conseil à l'achat de Bank of America-Merrill Lynch.

En l'absence d'actualité en ce mois d'août autour des entreprises, le marché parisien a été animé ce jeudi par les avis d'analystes.  Comme en témoigne le palmarès du CAC 40 où Vivendi et Unibail-Rodamco subissent des sorts contrastés.

Le premier s'est affiché toute la journée parmi les plus fortes hausses du CAC 40 pour clôturer sur un bond de 1,62% à 18,14 euros. La valeur profite d'un relèvement du conseil de Deutsche Bank, passé de "conserver" à "acheter" sur le dossier.

Le broker a aussi revu à la hausse son objectif de cours de 21,50 euros à 23,50 euros. L'analyste juge en effet la valorisation de la filiale SFR sous-évaluée dans le cours de Vivendi qui évolue pour sa part à des plus bas de sept ans.

De son côté, Unibail Rodamco s'est inscrit en nette baisse après que Bank of America-Merrill Lynch a abaissé sa recommandation sur la valeur. Le titre de la société foncière abandonne à la clôture 1,09% à 145,65 euros.

Le broker estime le potentiel de croissance future d'Unibail trop cher payé. Du coup, il est passé d'un conseil d'achat à neutre tout en ramenant son objectif de cours de 155 à 148 euros.

PagesJaunes à la peine

Dans le secteur immobilier, Bank of America-Merrill Lynch préfère plutôt Klépierre qui offre, selon lui, plus de valeur. Il réitère son conseil d'achat mais ajuste son objectif de cours, passant de 30,40 à 29 euros. L'action Klépierre a baissé de 0,75% à 23,90 euros.

Même hors CAC 40, les changements de recommandation ont donc animé la cote. Egalement sous les feux des projecteurs des analystes, PagesJaunes a signé un des plus forts replis du SRD  pour toucher un nouveau plus bas de trois mois (-4,16% à 7,68 euros) alors que JP Morgan a dégradé le dossier d'achat à neutre.

L'intermédiaire a également réduit son objectif de cours de 11,30 euros à 9,90 euros. Selon lui, l'heure des prises de profits est arrivée sur le titre qui affiche une jolie performance depuis le début de l'année (-1,4% quand le SBF 120 recule de 6,3%).

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