Rassuré par la bonne tenue de Wall Street qui, quoiqu'en baisse, a sauvé le seuil symbolique des 11.000 points, le CAC40 tente un rebond. Mais la crise de la dette souveraine en Zone Euro et les tensions géopolitiques en Asie pèsent sur le marché. En hausse de 0,44% à l'ouverture, le CAC40 a très vite réduit ses gains. A 9h15, l'indice parisien est encore dans le vert mais n'affiche plus qu'un gain de 0,25% à 3.733,91 points.
Après trois séances consécutives de baisse ramenant le CAC40 proche du support des 3.700 points, la tendance est soutenue par des rachats à bon compte. Cependant, la nervosité est palpable sur le marché. Alors que le plan de sauvetage de l'Irlande semble ne pas rassurer les investisseurs et provoque une crise politique en Irlande, les marchés s'inquiètent maintenant de la situation de l'Espagne et du Portugal. Confrontés à d'importants déficits budgétaires, ces pays vont-ils également demander une aide ?
Par ailleurs, les investisseurs attendent plusieurs statistiques macroéconomiques en provenance des Etats-Unis. Outre les ventes de logements neufs pour le mois d'octobre, les revenus et dépenses des ménages pour la même période seront connus à 14h30. En outre, et avec 24h d'avance pour cause de Thanksgiving, les inscriptions au chômage sont au programme.
Dans ce contexte macroéconomique, les valeurs bancaires sont orientées à la baisse. BNP Paribas se replie de 0,83 %, Crédit Agricole de 0,49%, Natixis de 0,58 % et société Générale de 1,16 %.
A l'inverse, Danone progresse de 0,60%. Le groupe a acquis pour 103 millions de dollars YoCream. Cette acquisition permet à Danone de pénétrer aux Etats-Unis un marché en forte croissance où il n'était pas encore présent, celui des "Frozen yogurt".
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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