Wall Street entame l'année sur une nette hausse

Portées par l'optimisme sur la conjoncture économique mondiale et sur l'évolution positive des marchés financiers, les places américaines débutent l'année en forte hausse.
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Pour cette première séance de l'année, Wall Street a terminé en nette hausse ce lundi, portée par l'optimisme sur la conjoncture économique mondiale et sur l'évolution positive des marchés financiers. Les analystes tablent sur une hausse d'au moins 10% cette année sur les places américaines, ce qui porterait le S&P 500 à près de 1.400 points. En 2010, l'indice élargi a déjà progressé de près de 13% et le Dow Jones de 11%. Le Nasdaq a quant à lui grimpé de 17%.

A la clôture, le Dow Jones progresse de 0,81% à 11.671 points, le S&P 500 s'adjuge 1,13% à 1.272 points et le Nasdaq grimpe de 1,46% à 2.692 points.

Sur le front des statistiques, la croissance de l'activité dans l'industrie s'est légèrement accélérée en décembre. L'indice ISM des directeurs d'achats du secteur manufacturier est ainsi ressorti à 57 le mois dernier, contre 56,6 en novembre. Cette performance est conforme aux attentes des marchés. Par ailleurs, les dépenses de construction ont progressé plus fortement qu'attendu, ressortant en hausse de de 0,4%, là où les économistes misaient sur un gain de 0,2%.

Du côté des valeurs, Bank of America grimpe de 6,37% à 14,19 dollars. La première banque américaine a conclu un accord avec Freddie Mac et Fannie Mae, portant sur le rachat de 2,6 milliards de dollars de titres adossés à des prêts hypothécaires. L'établissement passera une charge de 3 milliards de dollars dans ses comptes du quatrième trimestre. Ces rachats représentent 44% des sommes réclamées par les deux principaux organismes américains de refinancement hypothécaire, qui estimaient avoir été trompés sur la qualité de ces actifs.

Toujours dans le secteur financier, AIG progresse de 0,75% à 58,05 dollars. L'hebdomadaire financier Barron's estime pourtant que le titre de l'assureur devrait reculer cette année en raison de la vente d'une partie de la participation de l'Etat. Le Trésor détient 92% du capital du groupe qu'il a sauvé de la faillite en injectant plus de 180 milliards de dollars. Depuis l'annonce d'un accord entre les deux parties sur le remboursement des aides publiques, AIG a grimpé de 40% en Bourse, à près de 58 dollars.

Au chapitre des recommandations, JPMorgan a relevé son conseil sur Boeing (+1,75 à 66,40 dollars), passant de "neutre" à "surpondérer". L'intermédiaire estime que la reprise du marché devrait profiter à l'avionneur américain, qui pourrait relever ses objectifs de production dans les prochains mois. Par ailleurs, Barclays Capital a maintenu son conseil à "surpondérer" sur Boeing mais a abaissé son objectif de cours sur le titre. Il a été ramené de 87 à 80 dollars.

Enfin, Apple s'adjuge 2,17% à 329,57 dollars. Le groupe à la pomme profite des commentaires d'Oppenheimer, qui a relevé son objectif de cours sur le titre. Celui-ci passe de 345 à 385 dollars. En outre, l'intermédiaire table désormais sur un bénéfice par action de 20,62 dollars cette année, contre 19,01 dollars précédemment. Une révision à la hausse qu'il explique par l'arrivée attendue de l'iPhone chez Verizon, premier opérateur téléphonique américain. La capitalisation d'Apple vient de dépasser les 300 milliards de dollars.

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