Le CAC 40 porté par le secteur bancaire

Porté par les bons résultats de Société Générale et par l'ensemble du compartiment bancaire, le CAC 40 a signé mercredi une seconde séance de hausse consécutive. A la clôture, l'indice parisien a conclu sur une hausse de 1 %.
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C'est un mercredi en fanfare que vient de vivre l'indice parisien. Porté par les bons résultats de Société Générale qui a entrainé dans son sillage l'ensemble du compartiment bancaire, l'indice parisien a passé la totalité de la séance dans le vert poussant son avance jusqu'à un maximum de 1,45 %. Au final, le CAC 40 a conclu sur un gain de 1 % à 4.151,26 points.

D'emblée c'est bel et bien Société Générale avec l'annonce d'un fort rebond de son bénéfice net en 2010 qui a imprimé la tendance. Dans son sillage, c'est l'ensemble du secteur bancaire dont la pondération au sein de l'indice est d'un peu plus de 16 %, qui a tiré le CAC 40 à la hausse.

Cette tendance haussière s'est renforcée dans le courant de l'après-midi avec l'ouverture en hausse des marchés américains. Pourtant cette bonne orientation de Wall Street n'était pas gagnée d'avance avec une batterie d'indicateurs dans l'ensemble mitigés. Si les mises en chantier dans l'immobilier ainsi que les prix à la production ont augmenté en janvier, à l'inverse la production industrielle a reculé sur le mois écoulé.

Valeurs en hausse

Si c'est Société Générale qui a mené la danse durant toute la journée, c'est finalement Alcatel-Lucent qui enregistre au final la plus forte hausse de l'indice parisien avec un gain de 5,47 %. Le groupe a profité de l'annonce d'un protocole d'accord avec le plus grand opérateur mobile au monde, China Mobile.

Avec une hausse de 4,86 euros, Société Générale n'a pas terminé très loin. La banque a publié un resultat net de 874 millions d'euros en ligne avec les attentes du marché. Son produit net bancaire a crû de 33,6 %. Surtout la banque rouge et noir indique être en mesure de dégager un bénéfice de 6 milliards d'euros en 2012 contre 3,9 milliards d'euros fin 2010. Enfin, le titre profite aussi du soulagement des investisseurs sur le fait que la banque n'aurait surement pas besoin de se recapitaliser pour se mettre en conformité avec les nomres de Bâle  III.

Dans son sillage, c'est l'ensemble du compartiment bancaire qui a été bien orienté. Crédit Agricole s'est adjugé 4,76 %, Natixis 3,56 % et BNP Paribas 2,93 %.

Sanofi Aventis (+ 3,51 %) a enregistré la cinquième plus forte hausse de l'indice parisien. Le titre a profité bien entendu de la finalisation du rachat de Genzyme pour 20,1 milliards de dollars (14,8 milliards d'euros) après sept mois de négociations.

Valeurs en baisse

La plus forte baisse est revenue à PPR qui a enregistré un recul de 2,07 %. Dans son sillage, LMVH a cédé 0,97 %.

Hors CAC

La plus forte hausse du SBF 120 a été enregistrée par Eiffage qui s'est adjugé 6,89 % suite à un relèvement de recommandarion de la part d'Exane qui est passé de "neutre" à "surperformance" sur la valeur.

Eurodisney a continué d'être bien orienté avec un nouveau bond de 24,62 %. Depuis une dizaine de jours et la publication de ses résultats, le titre s'est apprécié de près de 100 %.

A l'inverse la plus forte baisse est revenue à Bic (-2,16 %) malgré un bond de 37 % de ses résultats annuels.

Pétrole et devises

A la clôture des marchés, la devise européenne reprenait du poil de la bête face au billet vert. Après quatre journées de recul, l'euro s'inscrivait en hausse et s'échangeait contre 1,357. Du côté du pétrole, les cours du baril étaient en forte hausse. Alors que le Brent de la mer du Nord s'échangeait contre 104,08 dollars (+ 2,45 %), le WTI s'échangeait 85,35 euros (+ 1,08 %).

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