Après avoir évolué toute la matinée en territoire positif, le marché parisien a effacé ses gains en début d'après-midi dans le sillage des places américaines. A la clôture, le CAC 40 affiche un repli de 0,30% à 3.892,71 points.

L'indice parisien a fortement rebondi lors des trois séances précédentes pour pratiquement effacer les stigmates du séisme et du tsunami dévastateurs au Japon. Il n'affiche plus qu'une baisse de 1,8% par rapport au niveau de clôture du 10 mars à 3.963,99 points.

Ce fort rebond a incité les investisseurs à prendre leurs bénéfices ce mardi. Et ce d'autant plus que la situation de la centrale nucléaire de Fukushima continue d'être critique et que l'intervention militaire se poursuit en Libye. Par ailleurs, aucun soutien n'était attendu du côté des statistiques, en l'absence de publications d'indicateurs majeurs ce mardi.

Valeurs en baisse

Le secteur automobile a été délaissé par les opérateurs, inquiets des annonces de Peugeot. Le constructeur a reconnu lundi soir que l'arrêt de la production chez l'un de ses fournisseurs japonais touché par le séisme du 11 mars, causerait une baisse de son activité dans les moteurs diesel et induirait probablement des mesures de chômage technique. Peugeot (- 2,73 %), Renault (- 2,64 %) et Michelin (- 1,99 %) enregistrent les plus fortes baisses du CAC 40.

Publicis recule de 1,06% à 37,76 euros après l'annonce d'une nouvelle acquisition en Inde.

Valeurs en hausse

Principal moteur de la hausse du marché dans la matinée, le secteur bancaire a clôturé en ordre dispersé. Crédit Agricole s'octroie la plus forte hausse du CAC 40 (+1,9% à 11,80 euros), suivi par Société Générale (+ 0,48 %). En revanche, BNP Paribas recule de 1,15% à 52,57 euros et Natixis de 0,51%.

Poids lourds de l'indice, Total et GDF Suez ont permis de limiter les pertes du marché. Total avance de 0,28% et GDF Suez de 0,48%.

Hors CAC 40

Parmi les meilleures performances des valeurs du SRD, Audika a bondi de 5,9% après la publication de ses résultats annuels. A l'inverse, la publication de Recylex a été lourdement sanctionnée et le titre chute de 11,74 %.

Latécoère décolle de 8,51 % à 9,69 euros sur des rumeurs de reprise. Selon le Figaro, la direction d'équipementier aéronautique étudierait plusieurs schémas de reprise, parmi lesquels ceux du chinois Avic, du britannique GKN et du hollandais Fokker-Stork qui "ont remis une offre comportant une estimation chiffrée".

Latécoère croule sous une dette de 363 millions d'euros pour 113 millions de capitaux propres. L'équipementier aéronautique a indiqué début février qu'il attendait une croissance de son activité supérieure à 10 % cette année.

Devises et pétrole

Sur le marché des changes, 1 euro vaut 1,4195 dollar.

Les cours du brut sont pour leur part stables. Le baril de WTI américain s'échange contre 104,46 dollars et le baril de Brent de la Mer du Nord contre 115,74 dollars.