Le CAC 40 termine sous les 3.200 points

Plombées par la dégradation de la note souveraine des Etats-Unis, les places financières européennes ont nettement reculé ce lundi, à l'image de l'indice vedette de la place parisienne qui a conclu sur une baisse de 4,68%, soit son plus bas en séance.
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L'aversion au risque est montée d'un cran supplémentaire sur les places financière lundi. Après la dégradation de la note souveraine des Etats-Unis (triple "A") vendredi, les indices européens ont littéralement dégringolé. A l'image du CAC 40 qui a conclu sur une baisse de 4,68% - soit son plus bas en séance. L'indice parisien enregistre à ce titre sa onzième séance consécutive de baisse (une nouveau record) et passe sous la barre des 3.200 points à 3.125,19 points.

Même constate partout en Europe. A Londres, le Footsie a reculé de 3,39%, à Madrid, l'Ibex a cédé 2,44%, la palme revenant au Dax qui a conclu sur une baisse de 5,02%.

Pourtant les places européennes avaient créé la surprise ce matin en ouvrant, contre toute attente, en nette hausse. Une tendance motivée par l'intervention de la BCE pour racheter des emprunts d'Etat notamment italiens et espagnoles. Un geste d'autant plus surprenant que son patron, Jean-Claude Trichet s'était montré peu locace jeudi dernier sur le cas de ces deux pays.

Du reste, cette annonce n'a pas permis de créer une tendance assez solide sur les marchés, les investisseurs étant en proie aux doutes avant l'ouverture des marchés américains.

Et pour cause. La dégradation de la note des Etats-Unis vendredi soir assombri un peu plus les perpectives de la première puissance économique mondiale. Crise de la dette et perspectives économiques en berne de part et d'autre de l'Atlantique, les investisseurs craignent de plus en plus que deux moteurs économiques d'envergure tombent en panne conjointement. Une hypothèse qui relance logiquement les craintes d'une crise économique mondiale.

Dans ce contexte, aucune valeur du CAC 40 n'a terminé en hausse.

Côté matières premières, l'or continue de jouer son rôle de valeur refuge et a, dans ces condtions, touché un nouveau record en passant au-dessus de la barre des 1.710 dollars l'once. Les cours du pétrole restent en baisse en perdant environ plus de 3% à 106 dollars pour le Brent de la Mer du Nord et 83,46 dollars pour le WTI.

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Commentaires 2
à écrit le 09/08/2011 à 0:14
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crise crise crise...

à écrit le 09/08/2011 à 0:14
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c la crise qui nous attend encore et encore

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