Après le fort rebond de la veille, les indices américains marquent le pas, mercredi. Dans les premiers échanges, le Dow Jones cèdait 0,11% à 12.090,11 points. Le S&P 500, plus large, rendait 0,05 % à 1.240,72 points tandis que le Nasdaq reculait de 0,53 % à 2.589,98 points.
Autant dire que l'enthousiasme des investisseurs est progressivement retombé après l'offre de refinancement illimité à trois ans menée par la Banque centrale européenne. Si l'opération de la BCE, qui a annoncé avoir alloué 489 milliards d'euros de prêts à trois ans, avait initialement réjoui le marché, le doute a fait son retour, la question d'un credit crunch en Europe continuant de se poser.
Alors que les vacances de fin d'année approchent, les marchés d'actions vont probablement devenir plus volatils avec la contraction des volumes d'échanges.
"Le marché pourrait évoluer en dents de scie en raison de l'illiquidité et des risques de mauvaises nouvelles, dans les deux sens", juge Cort Gwon, stratège en chef chez HudsonView Capital Management.
Sur le front des valeurs, le titre Research In Motion (RIM) coté à New York bondit de 11%. Le fabricant des smartphones BlackBerry a fait l'objet de plusieurs avances en vue d'un rachat, notamment de la part d'Amazon.com, mais les a rejetées car il préfère régler ses problèmes seuls, a-t-on appris de sources proches du dossier.
De son côté, le spécialiste des logiciels de gestion de bases de données Oracle dévisse de plus de 12 % après avoir fait état mardi d'un bénéfice inférieur à ses propres prévisions au titre de son deuxième trimestre fiscal.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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