Portée par les banques, Wall Street termine au plus haut depuis 2007

La Bourse de New York a fini au plus haut depuis plus de quatre ans mardi, accélérant sa progression en fin de séance lorsque JPMorgan Chase a annoncé qu'elle relançait la rémunération de ses actionnaires: le Dow Jones a pris 1,68% et le Nasdaq 1,88%.
Copyright Reuters
Copyright Reuters (Crédits : <small>Reuters</small>)

Selon les chiffre définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a avancé de 217,97 points à 13.177,68 points. L'indice vedette de Wall Street n'avait pas clôturé à ce niveau depuis le 28 décembre 2007.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a de son côté gagné 56,22 points à 3.039,88 points et l'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est adjugé 1,81% (+24,87 points) à 1.395,96 points.

Les marchés avaient ouvert en hausse, prudents avant de connaître les conclusions de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).

Quelque peu encouragés par le ton légèrement plus positif employé par l'institution dans son communiqué, ils ont accentué leur progression, avant de franchement accélérer l'avance lors de l'annonce de JPMorgan.

"JPMorgan est en tête, c'est ce qui a véritablement déclenché l'explosion de la dernière heure quand ils ont annoncé d'importantes dividendes", a résumé Mace Blicksilver, du cabinet de gestion d'actifs Marblehead.

JPMorgan, la plus grande banque américaine, a annoncé une revalorisation de 20% de son dividende trimestriel, qui va passer de 25 à 30 cents par action, et un nouveau programme de rachat d'actions à hauteur de 15 milliards de dollars, dont jusqu'à 12 milliards de dollars pourront être dépensés cette année, le solde au premier trimestre 2013. L'action a clôturé en hausse de 7,03% à 43,39 dollars à la Bourse de New York.

La banque a expliqué que la Réserve fédérale (Fed), après avoir mené un test de résistance, "n'avait pas d'objection aux distributions de capital proposées par la banque".

Dans ce contexte, l'impact de la décision de la Fed de maintenir son taux directeur quasi nul, en vigueur depuis décembre 2008, a eu peu d'effet sur les marchés.

Les investisseurs ont toutefois salué le fait que la Fed se soit montrée légèrement plus optimiste sur l'évolution de l'économie américaine qu'à l'issue de sa session précédente: dans le langage minutieusement calibré de son communiqué final, elle parle notamment d'une croissance économique attendue "modérée", et non plus "modeste".

Le marché obligataire a fini en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 2,107% contre 2,031% lundi soir et celui à 30 ans à 3,246% contre 3,170%.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.