Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a gagné 6,51 points à 13.239,13 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 23,06 points à 3.078,32 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est adjugé +0,40% (+5,58 points) à 1.409,75 points.
En territoire négatif à l'ouverture, l'indice vedette de Wall Street a regagné du terrain peu avant la mi-séance, repassant dans le vert. Les marchés américains ont été portés par Apple et par les valeurs bancaires.
Wall Street "n'arrête pas de monter en ligne droite, ça en devient inquiétant. On a besoin de souffler mais on ne fait pas de pause et le résultat, c'est qu'on s'essouffle", a noté Gregori Volokhine, de Meeschaert New York. "Apple est le leader" du marché, a-t-il souligné.
"C'est un symbole de la volonté des compagnies de reverser un peu d'argent aux actionnaires, je pense que ça va être suivi par des tas de compagnies qui vont soit augmenter leurs dividendes, soit annoncer des dividendes", a ajouté le stratège financier.
Le groupe informatique américain Apple a annoncé lundi son intention de verser à partir de l'été prochain un dividende à ses actionnaires, le premier depuis 1995, renouant ainsi avec une pratique récusée par son fondateur, Steve Jobs, décédé il y a cinq mois. Le géant de la Silicon Valley compte également financer un programme de rachat d'actions à hauteur de 10 milliards de dollars sur 3 ans.
Au total, Apple, qui dispose actuellement de quelque 98 milliards de dollars de liquidités (numéraire et titres financiers), prévoit de dépenser 45 milliards de dollars sur trois ans pour choyer ses actionnaires et ses employés.
L'action du groupe à la pomme a ainsi gagné 2,65% à 601,10 dollars. C'est la première fois de son histoire qu'elle terminait la séance au-delà des 600 dollars.
Dette : « La signature de la France reste très forte » (Aurore Lalucq, députée européenne) (37)
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !