L'accord des créanciers sur la Grèce renforce la confiance des marchés

Les rendements obligataires se détendent alors que la zone euro s'est félicitée de l'accord qui vient d'aboutir après 13 heures d'intenses négociations entre les ministres des Finances européens de l'Eurogroupe et le Fonds monétaire international pour le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce.

Manifestement soulagés, les rendements des pays périphériques se détendaient après l'accord conclu par les créanciers internationaux qui prévoit un rachat par la Grèce de titres de dette, une réduction significative des taux d'intérêt des prêts bilatéraux, un allongement de 15 ans de la durée de remboursement des prêts ainsi qu?un un report de 10 ans pour le paiement des intérêts.

La trajectoire de la dette grecque était le principal point de désaccord entre les pays de la zone euro et le FMI, lequel s'était d'abord montré inflexible sur l'objectif de ramener la dette à 120% à horizon 2020. Finalement, les ministres des Finances des 17 se sont entendus avec le Fonds monétaire international pour que la dette grecque soit ramenée à 124% du PIB d'ici 2020. Cela représente un allégement d'environ 40 milliards d'euros d'ici 2020, selon une source européenne. Sans mesures nouvelles, elle aurait atteint 144% du PIB en 2020, un niveau jugé insoutenable par le FMI.

L?accord des créanciers profite à l?ensemble de la zone euro

Après l?annonce de dénouement, le contrat de décembre sur le Bund cédait 50 points de base, à 141,93 points, tandis que le taux sur le Bund à dix ans s'adjugeait près de 2 points de base, à 1,43%. Du coté de l?OAT française, le rendement restait stable à 2,13%. Quant au 10 ans espagnol, le taux s?inscrivait en légère baisse à 5,58% sur le marché secondaire.

D?ailleurs, l?Espagne procédait à une adjudication ce mardi en plaçant 1,482 milliards à 3 mois assorti d?un rendement en baisse qui s?établit à 1,3% contre 1,45% le 23 octobre dernier. Madrid a également émis 2,605 milliards de dette à 6 mois avec un taux qui s?est inscrit à 1,71%, contre 2,1% le 23 octobre dernier, signe que l?accord des créanciers sur le dossier grec profite à l?ensemble de la zone euro en renforçant la confiance des marchés quant à la capacité des européens à sortir de la crise souveraine.

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