La monnaie unique s'apprécie d'ailleurs face à l'ensemble des devises boostée, par l'adjudication à 5 et 10 ans de l'Espagne qui emprunte au plus bas depuis 2 ans. Une détente significative qui entraine d'ailleurs dans son sillage le taux de l'obligation d'Etat italienne au plus bas depuis juin 2011. L'euro s'adjuge 0,41% face au billet vert pour se négocier à 1,299 et grimpe également de 0,42%, face au yen. Face au dollar australien, la devise européenne bondit carrément de 0,65%, à 1,2437.
Outre-Atlantique, l'optimisme est de mise après les déclarations du chef de file du camp républicain John Boehner, qui a affirmé que les discussions sur le budget américain permettront d'éviter le "fiscal cliff qui se traduirait par des coupes budgétaires et des augmentations d'impôts automatiques en début d'année prochaine.
Révision à la hausse du PIB américain
Les statistiques encourageantes parues dans la zone euro soutiennent également la monnaie unique. Le nombre d'inscriptions au chômage en Allemagne a augmenté moins que prévu au mois de novembre, alors que parallèlement le climat des affaires dans la zone euro s'est amélioré en novembre, l'indicateur publié par la Commission européenne ayant atteint un point haut en trois mois.
Le billet vert de son coté limitait son repli alors que l'on vient de prendre connaissance de la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au troisième trimestre qui vient d'être révisée, comme anticipée, en en nette hausse à 2,7% au troisième trimestre, contre une estimation initiale de 2%.
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