Le billet vert reprend de la hauteur, porté par l'indice Empire State, le thermomètre de la santé de l'activité manufacturière dans la région de New-York qui s'envole au mois de janvier à 12,51 points contre seulement 2,22 (en données révisées) en décembre dernier.
Grâce à l'amélioration des sous-composantes, qui traduit une nette accélération de la croissance l'indice empire State pulvérise le consensus, logé à 3 points, en s'inscrivant à 12,51.
La devise de l'oncle Sam s'apprécie face à toutes les devises, et grimpe de 0,3% face au yen à 104,41 yens. Il s'adjuge par ailleurs 0,56% contre le sterling et 0,6% contre le franc suisse. Il reprend également de l'altitude face à la monnaie unique, qui repasse sous le seuil des 1,36$ après un test à 1,3586 au plus bas.
Coup de frein de la croissance
L'euro de son coté redonne du terrain face à l'ensemble des devises à l'exception du franc suisse, contre qui il grappille 0,14%, à 1,2360. Il recule de 0,6% face au dollar à 1,3595 mais limite son repli à 0,27% face au yen pour flirter avec la barre des 142 yens.
L'euro manque de souffle en dépit d'une amélioration de la balance commerciale à 17,1 milliards en novembre. Une fois n'est pas coutume, c'est l'économie allemande qui déçoit.
La première économie de la zone euro, a vu son PIB augmenter de seulement 0,4% en 2013, signant un nouveau ralentissement par rapport aux 0,7% de croissance enregistrée l'année précédente. Face à ce coup de frein de la croissance, les comptes de l'Allemagne sont retombés dans le rouge l'an dernier, avec un léger déficit public de 0,1%, alors que Berlin avait réussi à dégager un léger excédent en 2012.De quoi interrompre l'appréciation de la monnaie unique.
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« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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